Pour toute une profession, c’est «une fois de trop“.”Cela fait douze ans que nous demandons à la Sécurité sociale de trouver une solution à ces problèmes de double prise en charge.», déclare Mathilde Delmulle, présidente du syndicat des orthophonistes du Vaucluse. Cette fois, ce sont 585 euros qui sont réclamés à l’une de ses collègues du Comtat, une situation jugée «intolérable« .
Parce que le problème est bien connu dans le milieu. Elle concerne les personnes suivies dans les établissements et services médico-sociaux, comme le CMP, pour les adultes, ou le CMPP, pour les mineurs. Certains ont besoin d’orthophonie mais ces structures sont démunies. Les postes salariés sont en effet très mal pourvus et les patients sont donc redirigés vers des professionnels indépendants via des dérogations. C’est là qu’on parle de double support.
L’orthophoniste en question, basée dans le Comtat, suivait un patient dans ce cas, un adulte, depuis 2020 à son cabinet. Mais à partir d’août 2022, il commence à suivre des ateliers sports santé au centre Milord de l’hôpital d’Avignon. Ceci sans en avertir son orthophoniste, ni informé par l’hôpital.
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