Le maire de Belfort lance un ultimatum contre les fermetures de classes

Le maire de Belfort lance un ultimatum contre les fermetures de classes
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La mairie de Belfort s’oppose à la nouvelle carte scolaire et le fait savoir. Le maire de Belfort menace mercredi 10 avril de sortir les écoles du dispositif Cité éducative, en réaction à la suppression de plusieurs classes dans le département à la rentrée 2024. Au total, au premier degré, ce sont quatorze classes qui ferment et cinq qui ouvrent. Un solde négatif de 9 postes, validé par le DASEN (directeur des services académiques de l’éducation nationale dans le département), en raison de la baisse du nombre d’étudiants.

Un système intégré en 2022

“Cette décision est inacceptable, juge le maire de Belfort Damien Meslot en une déclaration (lire ci-dessous). “Les services départementaux de l’Education Nationale prennent des décisions qui ne sont conformes ni aux intérêts des établissements scolaires, ni aux annonces du Gouvernement qui annonçait il y a quelques semaines que l’éducation serait “la mère des combats du gouvernement” et qu’il entendait ” réarmer l’école'”, dit Damien Meslot.

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Le maire de Belfort menace de ne pas renouveler le contrat qui réunit l’Etat, la Ville et l’Education nationale. Un « accord tripartite » doté d’un budget de 900 000 euros sur trois ans, signé en 2022, qui doit apporter des ressources à l’école et soutenir les projets pédagogiques dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).

« Sur les neuf fermetures de classes [de la rentrée 2024], sept se trouvent dans la Cité Éducative alors même que les écoles concernées sont censées être prioritaires. Il est incohérent que la Ville de Belfort engage des ressources humaines dans le cadre de ce dispositif alors que l’Etat décide de supprimer 9 postes d’enseignants. poursuit Damien Meslot.

« Double peine pour les familles »

Pour Peggy Goepfert, membre du bureau syndical FSU 90 et directeur d’une école membre de la Cité Educative, Damien Meslot, « sait très bien qu’avec le budget dont nous disposons, il n’y aura pas d’ouverture de classes d’ici septembre ». Elle considère ce communiqué de presse comme « une évasion de la ville éducative ». Elle s’inquiète conséquences d’une telle sortie : «C’est un double coup dur pour les familles de ces quartiers qui ont la chance de pouvoir bénéficier de projets spéciaux avec un budget colossal.»

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La menace ne fera pas changer d’avis direction académique. Mariane Tanzi, DASEN du Territoire de Belfort, n’envisage pas de revenir sur les neuf fermetures de classes prévues pour la rentrée 2024, « à moins que le nombre d’étudiants n’augmente d’ici là », précise-t-elle. Une attention sera portée au l’année scolaire prochaine. DASEN s’étonne cependant de la décision de la mairie, assurant que la communication “continuera” avec le maire sur la ville éducative.

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