le récital de Mathieu van der Poel, empereur du Nord pour la deuxième fois

le récital de Mathieu van der Poel, empereur du Nord pour la deuxième fois
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Pas de surprise mais du beau spectacle ce dimanche sur les pavés du Nord. Mathieu van der Poel a écrasé la Reine des Classiques après une échappée de plus de soixante kilomètres.

Le Néerlandais réalise un doublé époustouflant sur Paris-Roubaix. Il y a un an, le petit-fils Poulidor faisait la différence relativement tard, au Carrefour de l’Arbre au détriment du malheureux Wout van Aert. Cette fois, il est parti dans le secteur d’Orchies. Un lieu aussi appelé Chemin des Abattoirs… un surnom peut-être plus approprié pour les rivaux du MVDP, tous dégoûtés les uns après les autres par le champion du monde en titre et arrivant trois minutes plus tard.

Mads Pedersen, Nils Politt, Stefan Kung… Se mettre en travers du colosse d’Alpecin était au-dessus de leurs forces. Jasper Philipsen, coéquipier de sprint de MVDP, a fini par s’emparer de la deuxième place, comme en 2023, avec une roue d’avance sur Pedersen.

« C’est difficile à réaliser, confie-t-il à France 3. C’est au-dessus de mes attentes. J’étais sans doute plus fort que l’an dernier, je suis très, très fier et très heureux. Ce n’était pas vraiment prévu de partir si tôt mais je voulais rendre la course difficile. C’est ma force. J’avais des jambes incroyables aujourd’hui, avec le vent dans le dos, je savais que je pouvais y aller. La semaine dernière (NDLR : victoire au Tour des Flandres), j’étais vraiment à la limite mais là, j’ai davantage apprécié. Je voulais exhiber le maillot de champion du monde, c’est une année particulière. Gagner la Flandre et Roubaix, c’est un rêve. »

Les coureurs français sont arrivés bien plus tard au Vélodrome. Le premier Tricolore Christophe Laporte a terminé 25e dans un Monument disputé sous un ciel gris mais sans une seule goutte de pluie. Aucun accident majeur n’est venu perturber la course.

Une seule chute a été enregistrée dans la fameuse chicane installée juste avant la Trouée d’Arenberg. Une bonne nouvelle après une semaine marquée par des chutes collectives et des débats sur l’insécurité galopante dans le peloton.

Plus d’informations à suivre…

 
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