La France et la Suisse contribuent au financement de leurs nouvelles centrales nucléaires

La France et la Suisse contribuent au financement de leurs nouvelles centrales nucléaires
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Fukushima, le tournant

En Suisse, les réactions varient, détaille le NZZ suis Sonntag. Si certains représentants du secteur électrique “estiment que l’idée mérite d’être examinée”, de grandes compagnies d’électricité comme Alpiq, Axpo ou BKW s’opposent à la demande française, répondant au journal alémanique voulant se concentrer sur le développement des énergies renouvelables. . “Alpiq n’a aucun intérêt à investir dans de nouvelles centrales nucléaires en France”, écrit un porte-parole de l’énergéticien suisse.

En 2011, l’accident du réacteur de Fukushima au Japon marque un tournant dans la politique suisse et marque le début de la fin de l’atome : deux mois après la catastrophe, le Conseil fédéral décide d’abandonner progressivement le développement du nucléaire. Un revirement confirmé lors des urnes : en 2017, plus de 58 % de la population a accepté la nouvelle loi sur l’énergie qui prévoyait la fermeture progressive des centrales électriques existantes. Mais les Suisses voteront à nouveau sur l’atome ; une initiative visant à renverser le désir populaire de se passer du nucléaire a été déposée en février dernier. Quant à la France, si des efforts avaient également été faits pour réduire sa dépendance au nucléaire, l’invasion russe de l’Ukraine a rebattu les cartes.

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