Un employé du RTC sanctionné pour avoir tenté de « faire économiser de l’argent » à son employeur

Un employé du RTC sanctionné pour avoir tenté de « faire économiser de l’argent » à son employeur
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Le RTC a préféré dépenser 400 000 $ pour acheter de nouvelles jantes en 2023, selon le syndicat des employés d’entretien du RTC.

Une décision frustrante pour le président du syndicat, Nicolas Louazel, qui demande au RTC de revoir ses pratiques.

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Jantes rouillées jetées par le RTC. (Syndicat des travailleurs de l’entretien RTC)

“On n’écoute pas les salariés”, a-t-il déploré lors d’un point presse vendredi matin.

« C’est inquiétant parce que le transport en commun est à la recherche de financement. Le syndicat propose des solutions et n’est pas entendu», s’insurge la présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches-CSN, Barbara Poirier.

Sous-traitant

Ces dernières années, le RTC a également accru le recours à la sous-traitance pour l’entretien des bus du RTC.

Selon le syndicat, cette pratique a des conséquences directes sur la qualité du service aux usagers et sur l’emploi des travailleurs du RTC.

« Les entreprises privées ne sont pas soumises aux mêmes normes de maintenance et de sécurité que le reste d’entre nous. »

— Nicolas Louazel, président du syndicat des employés de maintenance RTC

Résultat, le RTC a dépensé plus de 200 000 $ de 2022 à 2023 pour remorquer des véhicules, selon des documents obtenus par le syndicat suite à une demande d’accès à l’information.

“Dangereux”

Pour le vice-président de la fédération FEESP, Frédéric Brun, les usagers et les contribuables en souffrent directement. « Ce n’est pas seulement au RTC, on voit la même chose partout », dit-il.

«Si le travail était fait par des employés, il serait plus rapide et plus efficace», ajoute M. Louazel. Celui-ci défend les intérêts de 332 membres dont la convention collective expirera en septembre.

Les bus sont immobilisés en moyenne six mois. Un autobus hybride est même resté au garage pendant trois ans à la suite d’un accident, car il y avait un problème de pièces pour assurer la réparation, a révélé le syndicat.

« Le maire Marchand envisage l’instauration d’une taxe pour financer le RTC. Il existe d’autres solutions», fait valoir Mme Poirier.

« Le RTC doit être plus efficace. Personne ne veut voyager dans des flexibus équipés de pneus usés », ajoute-t-elle.

Le syndicat des employés d’entretien du RTC espère que l’audit de performance ordonné par la ministre des Transports, Geneviève Guilbeault, mettra en lumière les abus du recours à la sous-traitance.

 
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