En Haute-Loire, cet ancien enquêteur de gendarmerie livre son premier thriller sur les traces d’un tueur en série

En Haute-Loire, cet ancien enquêteur de gendarmerie livre son premier thriller sur les traces d’un tueur en série
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Nicolas Clément, alias Loan Gibbs, est un personnage atypique, à l’image de ceux qu’il incarne dans son premier roman. A découvrir ce week-end chez Livreva.

« La capitale des Gaules dort encore en ce début de journée. Les rues de la Croix-Rousse sont calmes. C’est ainsi que commence le livre de Nicolas Clément, alias Loan Gibbs. « Prêt » qui rappelle Louane, le prénom de sa fille, tandis que « Gibbs » fait référence à la série de M6, , la Naval Criminal Investigation que l’auteur apprécie particulièrement.

L’écriture est simple, efficace, à l’image de l’auteur

Ce dernier aurait pu choisir de lancer son premier roman à , ville qu’il connaît bien (il est originaire de Lyon) et où se déroule ce week-end Quai du polar, le salon dédié au roman policier.
Il a fait le choix de participer à Livery. Le salon d’Arsac-en-Velay accueille chaque année de nouveaux auteurs aux côtés de plumes plus pointues. À vrai dire, Loan Gibbs n’est pas exactement un nouveau venu dans la République des Lettres. Il se désaltère d’abord à la Fontaine de Castalie en faisant ses premiers pas dans la poésie. Mais l’ancien gendarme (il a servi quinze ans dans la gendarmerie avant de travailler dans la police municipale et de se reconvertir dans le commerce) n’a pas résisté longtemps à revenir aux enquêtes policières, comme lorsqu’il travaillait dans la brigade. recherches, à Narbonne puis à Bobigny.
Le plus jeune OPJ (Officier de Police Judiciaire) de France à 23 ans est resté très attaché à l’institution. Une partie des droits d’auteur est reversée à la Maison de la gendarmerie, fondation reconnue d’utilité publique qui agit au profit des veuves et des orphelins ainsi que des personnes et leurs familles confrontées à des situations difficiles. L’écriture de Je ne savais pas garder la raison ! est simple, efficace, à l’image de l’auteur.
Nous progressons dans le travail comme dans un journal. Au fil des jours, on suit la trace d’un tueur en série aux méthodes bien particulières qui semble cultiver un plaisir malicieux à narguer les enquêteurs en laissant un tableau bien visible sur les scènes de crime. Le premier titre du roman était « Le Peintre ».

Des mots qui reflètent l’expérience

Chez Loan Gibbs, les mots sentent la vie, l’expérience. L’homme a beaucoup voyagé, sa personnalité atypique s’est encore accentuée à mesure qu’il grandissait et en même temps que les tatouages ​​colonisaient sa peau.
C’est au pied de la forteresse de Polignac que Nicolas Clément et sa compagne (elle est éducatrice pour jeunes handicapés) se sont récemment installés, dans l’ancienne pharmacie du village.

Cette envie irrésistible d’écrire

Le couple avait quitté le sud il y a quelques années, tombé sous le charme de la Haute-Loire. A Fay-sur-Lignon, il dirigeait le bar « Le QG ». «Nous avons passé deux belles années, noué de belles amitiés», assure Nicolas Clément qui a tourné la page pour devenir vendeur pour un groupe de distributeurs automatiques de matériel pour pizza. Le vendeur est responsable de huit départements. Pour Nicolas Clément, l’envie d’écrire arrive sans prévenir, il doit donc se retirer temporairement des affaires. Celui qui se définit comme un « schizophrène littéraire » peut consacrer plusieurs jours à l’écriture. Il n’abandonne pas avant de « boucler » l’affaire, comme Matelli et Hayoit, enquêteurs criminels aguerris, héros du roman. A découvrir ce week-end à Arsac-en-Velay, ainsi que son auteur. Un sacré personnage !

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Philippe Suc

#Français

 
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