Unis pour l’entretien annuel des landes du Calvaire de Pontchâteau

Unis pour l’entretien annuel des landes du Calvaire de Pontchâteau
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Le Parc naturel régional de Brière (PNRB), la Ville de Pontchâteau (Loire-Atlantique), des bénévoles, des jeunes en service civique d’Unis-Cités et le gestionnaire du site du Calvaire de Pontchâteau se sont associés ce mercredi 3 avril, pour l’entretien annuel des landes naturelles du Calvaire.

Énora Péron, chargée de mission biodiversité au PNRB, met en lumière « l’importance de conserver ces écosystèmes fragiles et l’équilibre des différentes espèces. Le Calvaire abrite une biodiversité exceptionnelle. Pour sa préservation, ce lieu privé, ouvert au public, nécessite un entretien régulier et soigné.

Une gestion écologique et raisonnée

Depuis quatre ans, la commune et des bénévoles ont mis en place une gestion écologique et raisonnée de ce site afin de laisser pousser la lande et préserver la présence d’orchidées sauvages. “La partie touffue de la lande n’est plus tondue, afin de la laisser s’exprimer et préserver la bruyère”, précise Énora Péron.

Dix jeunes d’Unis-Cité, association nazairienne pionnière du service civique, se chargent, chaque année pendant une demi-journée, de « rouvrir » la lande pour éviter « l’emforestation » en arrachant ou coupant les jeunes pousses envahissantes et, avec l’aide de bénévoles de la commune, assurent l’entretien de ces précieuses landes.

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150 bénévoles toute l’année

Stéphane Poilvé, premier adjoint, a souligné « l’engagement de la municipalité en faveur de la préservation de l’environnement, matérialisé par une gestion différenciée dans l’entretien de ses espaces verts communaux ». La gestion des espaces naturels du Calvaire est assurée par plus de 150 bénévoles tout au long de l’année. « Cet entretien vise à préserver un environnement de type prairie ouverte, mais également à restaurer et protéger les landes du Calvaire. »

Le Père Santino Brambilla, responsable du site d’une superficie de 14 hectares, soutient la démarche environnementale en informant les visiteurs et mène de son côté un projet visant à développer les capacités d’influence et d’accueil des bâtiments du Calvaire en concertation avec les trois congrégations locales, la paroisse et le diocèse.

 
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