« C’est un combat quotidien pour prouver que cette structure, unique en Nouvelle-Aquitaine, est indispensable et doit être pérennisée. La route est longue mais nous sommes bien plus optimistes…
« C’est un combat quotidien pour prouver que cette structure, unique en Nouvelle-Aquitaine, est indispensable et doit être pérennisée. Le chemin est long mais nous sommes bien plus optimistes qu’il y a quelques mois. » Christine Salane et Stéphan Lamotte, respectivement présidente et directeur de capacité, espèrent voir enfin le début de la fin d’un marathon financier et administratif entamé en 2020, lors de la réouverture de la structure.
Centre d’accueil d’urgence, de soins et de réhabilitation avant réintroduction dans le milieu naturel des animaux du quotidien (oiseaux du jardin, hérissons, écureuils), le centre se distingue par ses immenses volières, très recherchées pour l’accueil des chouettes, aigles et autres buses. « Le Lot, le Gers, la Dordogne et bien sûr le Lot-et-Garonne, c’est de là que sont originaires la majorité de nos nouveaux arrivants », précise le président pour illustrer l’ampleur du centre. Et si, actuellement, il n’accueille qu’une trentaine d’enfants blessés, la haute saison devrait démarrer rapidement, bien que tardivement, la faute au réchauffement climatique qui impacte le cycle naturel animal.
Périodes d’essai
C’est pour pouvoir gérer cet afflux soudain, pouvoir nettoyer les cages, nourrir les animaux, les soigner mais aussi assurer l’entretien du centre qu’un appel à bénévoles a été lancé sur les réseaux sociaux. « L’idée est d’accompagner nos trois salariés à travailler plus sereinement. Mais attention, il faut savoir gérer ses émotions face à la mort animale. » Un fait qui n’a pas rebuté la vingtaine de personnes déjà venues pour la période d’essai. Souvent des retraités avec le temps, mais aussi des actifs qui veulent en profiter. « C’est une vraie réussite que nous espérons pérenniser et renforcer avec des profils de bricoleurs pour poursuivre la réhabilitation des locaux », concluent les deux passionnés.
L’assemblée générale du Centre de la faune a lieu cet après-midi, au parc Ferron, à 15h.
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