Sur les bords de Loire, tout le monde a le nez dans les prévisions de Vigicrue, le service d’information sur les fleuves. Après une crue brutale le 1er avril, la Loire va-t-elle continuer à descendre ?
« J’ai bien peur que ce soit non. Les prévisions prévoient une augmentation le week-end prochain », annonce Benoît Poitiers, le patron d’Au bord de la Loire, un camping à Gennes-Val de Loire. Aujourd’hui, le fleuve a tout envahi et il se promène en barque sur ses terres où il est dans l’eau jusqu’aux hanches.
« Nous vivons chaque année avec des inondations, surtout en hiver. La différence cette semaine, c’est que c’était plus tard et plus vite que d’habitude. » Les 4,63 mètres sur l’échelle de Gennes se traduisent par deux mètres d’eau en certains points du camping.
La situation est plus grave pour le camping des plages de la Loire, à Rochefort-sur-Loire, ouvert depuis une semaine. « On passe notre temps à annuler des réservations »se désole Didier Crouin, à l’accueil de ce camping familial de 116 emplacements.
« Quand j’ai signé l’acte de vente, en 2015, il était écrit que le camping pouvait être légèrement marécageux en hiver. Depuis, il a été inondé onze fois. »
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