Dans un contexte où les droits des travailleurs sont trop souvent bafoués, la Fédération démocratique du travail (FDT) apparaît comme un rempart inébranlable dans la quête de justice sociale au Maroc. En tant que centrale syndicale majeure, la FDT déplore, dans un communiqué sans équivoque, son exclusion injustifiée du dialogue social.
Se positionnant comme une voix audacieuse et résolue, prête à défendre vigoureusement les intérêts des travailleurs face aux injustices et aux abus, la FDT a également lancé un vibrant appel à la solidarité et à la résistance, tout en révélant les manquements flagrants du gouvernement à l’égard des travailleurs et en soulignant les lacunes majeures du système. le respect des accords sectoriels, notamment dans les domaines cruciaux de la santé et de la justice.
Le bureau central de la FDT a souligné le manque de sérieux dans les dialogues, notamment à l’égard des autorités locales, des Chambres des métiers et de la Poste. Ces lacunes démontrent, selon la FDT, un désintérêt du gouvernement pour les préoccupations des travailleurs et des fonctionnaires du secteur public.
Dans un pays où l’écart entre riches et pauvres ne cesse de se creuser, où le poids des impôts écrase les familles les plus modestes, il est urgent d’agir. C’est pourquoi la FDT réclame des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie des travailleurs marocains. Elle appelle à une augmentation générale des salaires et des indemnités, ainsi qu’à des réductions d’impôts pour alléger la pression économique sur les ménages. En outre, la FDT insiste sur l’adoption de systèmes de retraite justes et équitables, mettant en garde contre toute réforme susceptible d’appauvrir davantage les travailleurs.
La question des libertés syndicales est également au cœur des préoccupations de la FDT. Il appelle notamment le gouvernement à promulguer des lois garantissant le respect de ces libertés et la protection contre les licenciements abusifs, soulignant l’importance de ces mesures avant toute réglementation sur le droit de grève.
La montée des tensions économiques au Maroc concerne également la FDT. La suppression prévue des subventions sur le gaz butane risque d’aggraver les conditions de vie déjà précaires de la population. La FDT met en garde contre les conséquences sociales désastreuses d’une telle décision.
Mais la Fédération démocratique du travail ne se contente pas de dénoncer les injustices : elle appelle à l’action. Dans un contexte où les tensions sociales sont à leur paroxysme, où les familles peinent à joindre les deux bouts, il est temps de se lever et de dire non à l’oppression. La FDT appelle à l’unité, à la solidarité, à la résistance et se tient aux côtés de tous ceux qui luttent pour la justice sociale, pour un monde où chacun puisse vivre dignement. Parce que seule une lutte collective peut inverser les injustices et ouvrir la voie à un avenir plus juste et plus équitable pour tous.
Le FDT réaffirme également son soutien indéfectible au peuple palestinien, condamnant fermement les actes de violence et d’oppression perpétrés par Israël à Gaza. Elle appelle la communauté internationale à intervenir d’urgence pour mettre fin à ces atrocités et garantir la sécurité et la dignité du peuple palestinien.
Mehdi Ouassat
