Insultes, menaces, incivilités… sont le quotidien des enseignants de ce collège de Loire-Atlantique

Insultes, menaces, incivilités… sont le quotidien des enseignants de ce collège de Loire-Atlantique
Descriptive text here

Par Laurent Fortin
Publié le

4 avril 24 à 12h16

Voir mon actualité
Suivre L’Hebdo de Sèvre et Maine

Cinq sont toujours absent. Ou presque un un tiers de l’effectif total. “Moins si l’on compte les trois institutrices du primaire qui portent l’équipe à 19. Et n’oubliez pas que deux de ces absences sont des congés maternité”, nuance Nacera Arnauld des Lions, responsable régionale de la communication au sein de Apprentis d’Auteuil.

Cependant, même ceux qui sont encore en place à Notre-Dame-de-Bon accueillent le collège à Gorges, l’épuisement les a rattrapés. Certains disent même “être à la fin”. Cette année, les jeunes ont pris le pouvoir.

Comme le résume l’un d’eux qui, comme tous, veut rester anonyme par peur des représailles. ” Tu dois le voir pour le croire “en ajoute un autre. Toutes les formes de violence sont banalisées « .

Harcèlement, bagarres, insultes…

Au dessus de jet de pierre lors d’un cours en décembre 2023plusieurs témoignent des faits » qui n’ont pas pas leur place dans un établissement scolaire ».

Il y a ces bagarres en classe entre élèves où les les chaises volent et ceux-ci actes de harcèlement sexuel qui ne sont même plus cachés.

Les filles s’éclatent. Je vous laisse imaginer le langage fleuri utilisé. Il y a des larmes, des cris… On sait qu’il y a un mal-être chez les jeunes, voire des maltraitances institutionnelles. L’autre jour, un étudiant a commencé à se mutiler.

Un membre du staff qui n’est pas épargné.

Si ce n’est toujours pas le cas Physiquement abuséil fait également l’objet d’un pluie d’insultes.

Salope, sale pute, va sucer des ours, tais-toi… sont monnaie courante. Tout comme les menaces que leur famille vienne nous frapper, les cris pour nous impressionner.

Plusieurs professeurs.

Leur faute : punir où le exclure Des classes.

Vidéos : actuellement sur Actu

Quand ils boivent délibérément du Coca pendant les cours, quand ils se promènent et chahutent la classe pendant un devoir, quand ils se lèvent pour aller frapper un camarade de classe… on n’y peut rien.

” Nous sommes totalement dépassé. Même résigné Cette année. On s’effondre l’un après l’autre. Nous faisons crises d’angoisse. Nos médecins le voient clairement”confie un professeur.

« La boule au ventre »

L’équipe reste unie à travers un Qu’est-ce que le groupe d’applications où chaque débordement est signalé. LE angoisses, des bosses d’estomac et d’autres insomnie Les dimanches soirs sont également légion. LE les éducateurs sont également épuisés : il en manque 6.

Nous pouvons les remplacer.

Le directeur.

Ce n’est pas le cas des enseignants, dont la pénurie de remplaçants est connue.

Mais à chaque absence, beaucoup de travail incombe à ceux qui restent. ” LE heures de service ne sont pas ce qu’il y a de mieux pour les étudiants. reconnaît Sandra Dufour. Les enseignants déplorent également que leur les alertes restent sans réponse. Ils aimeraient ça ” leur idées et initiatives de projets avec les étudiants peut voir le jour ». « À une époque, il y en avait beaucoup. Petit à petit, ils ont diminué. Nous avons été ralentis »raconte un professeur aujourd’hui à la retraite.

La plupart des enseignants ont demandé leur transfert pour la prochaine année scolaire. Si ils croient toujours aux vertus de leur métier, ils veulent l’exercer ailleurs. Même s’ils avaient choisi, en premier lieu, de venir ici. Pour aider les jeunes en difficulté.

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV des phrases chocs arrivent sur les filtres à cigarettes
NEXT Au Canada, nous effectuons nos opérations bancaires là où nous achetons