Limatech livre ses premières batteries fabriquées en France – Le Journal des Entreprises – .

Limatech livre ses premières batteries fabriquées en France – Le Journal des Entreprises – .
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Avec un plan de l’usine en main, Florence Robin, présidente et co-fondatrice de Limatech, qui conçoit et fabrique des batteries de nouvelle génération pour les avionneurs, s’assure que la ligne de production qui vient d’être installée est bien alignée avec la porte d’entrée de l’usine. site. Les derniers ajustements de cette toute nouvelle usine sont presque terminés, à la grande fierté du dirigeant, qui travaille sur le projet aux côtés de Di Meglio, le directeur général, depuis 2016.

« Nous en sommes encore au stade de pré-série et de vente de batteries adaptées aux essais en vol, mais nous visons une production de 40 000 batteries d’ici 2030 », explique le dirigeant. Deux autres lignes de production devraient progressivement être installées au sein de l’usine de Voreppe, en Isère, qui compte actuellement une trentaine de salariés. « Sept postes d’opérateurs, de techniciens et d’ingénieurs sont actuellement ouverts et une quarantaine d’emplois seront créés dans les trois prochaines années », poursuit Florence Robin. Lauréate Première Usine du plan France 2030, Limatech a investi 10 millions d’euros pour développer son site de Voreppe, ce qui devrait lui permettre d’atteindre un chiffre d’affaires de 130 millions d’euros en 2028.

Une batterie trois fois plus légère que les batteries au plomb

Principal avantage des batteries lithium fer phosphate développées par deeptech ? Une durée de vie deux fois plus longue que celles traditionnellement utilisées dans l’aviation. Le produit est également trois fois plus léger, permettant une plus grande autonomie de transport, et tient bien mieux la charge que les batteries au plomb. « Nous avons voulu être disruptifs non pas sur le côté usage de la batterie (les produits Limatech serviront au démarrage de turbines ou de moteurs thermiques) mais sur sa composition technique, en proposant un produit plus propre », explique Maxime Di Meglio. . Un argument de poids pour ses futurs clients constructeurs aéronautiques, notamment des normes en matière d’émissions de CO2 sont de plus en plus restrictives. La start-up, qui vient de délivrer ses premiers bons d’essais en vol à ses premiers clients, attend désormais le retour de l’AESA (Agence européenne de la sécurité aérienne) pour passer à l’échelle industrielle.

Une levée de fonds de 20 millions d’euros

Parallèlement, la société a entamé une levée de fonds qu’elle devrait finaliser d’ici le quatrième trimestre. « Sur un objectif de 20 millions, nous avons déjà sécurisé 15 millions d’euros », précise Florence Robin. Particularité de ce nouveau tour de table : l’ouverture du capital aux investisseurs particuliers, via une campagne de financement participatif. « Nous avons réussi à récolter près de 250 intentions de participation, pour un montant de 770 000 euros en l’espace de trois semaines », explique Florence Robin. « Nous souhaitions ouvrir notre capital aux particuliers afin de créer une communauté de personnes soutenant notre projet », poursuit-elle. Une implication de la société civile nécessaire à la réindustrialisation de la France, selon le dirigeant.

 
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