ils graviront le Kilimandjaro pour offrir un vol en parapente à un sportif handisport

ils graviront le Kilimandjaro pour offrir un vol en parapente à un sportif handisport
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Quinze sportifs passionnés d’aventure souhaitent permettre à un athlète handicapé de gravir le Kilimandjaro et de décoller du sommet. Une séquence qui n’a jamais été réalisée.

Le Kilimandjaro culmine à 5 892 mètres d’altitude. Recouvert d’une calotte glaciaire, ce volcan de Tanzanie est le point culminant du continent africain. Son ascension a de quoi faire rêver tout aventurier.

Quatorze porteurs

En avril 2013, des membres de l’association Handi’capaventure 43 de Coubonne ont permis à une femme privée de l’usage de ses jambes d’accéder au sommet du Kilimandjaro en la transportant dans une joëlette.

Les membres de cette expédition ne se doutaient pas qu’ils avaient laissé germer lentement une petite graine dans l’esprit de Pierre-Julien Jouve. «Je me suis toujours dit que ce qui manquait à cette ascension, c’était de décoller depuis le sommet», explique l’athlète qui a souvent la tête dans les nuages. Ce Ponot, professeur de sport à Brives-Charensac, est un parapentiste expérimenté. Egalement organisateur du Mézenc Trail, avec l’association Mézenc Melting Sport, il a partagé cette idée avec quelques amis. David Vey, Geoffrey Garnier et Mathieu Blaudy ont immédiatement mordu à l’hameçon.

Anne-Solène Vey, kinésithérapeute ponote et membre du staff de l’équipe de France handi kayak, leur a présenté l’un des athlètes handisport : Gautier Delannoy. Ce sportif touche-à-tout souffre de diplégie spathique dès la naissance, il marche avec une canne. Il prendra place dans la joëlette pour l’ascension, puis dans le parapente biplace, spécialement conçu pour cette aventure et qui sera piloté par Pierre-Julien Jouve, moniteur agréé handisport biplace. Kili Hand’Icare était née.

Les billets d’avion sont déjà réservés. Le projet se déroulera du 18 au 28 août. Direction la Tanzanie, à la frontière avec le Kenya. Les 14 porteurs altiligriens auront quatre jours de marche, sans formation technique, pour atteindre le sommet. Les niveaux sont déterminés par le positionnement des refuges. Après un départ à 1 800 mètres d’altitude, le groupe gravira chaque jour 1 000 mètres d’altitude via la route Marangu. « Nous avons prévu une 5ème journée facultative », indique Pierre-Julien Jouve. « Cela permettra soit de s’acclimater, soit d’avoir une wild card par rapport aux conditions météo. »

En espérant que la météo soit clémente, le duo destiné à s’envoler sera le seul à décoller du sommet. Ce qui serait une première. Le reste de l’équipe redescendra les pentes du volcan africain. Il faudra deux jours de descente par voie terrestre, contre seulement une heure par avion.

Un projet à 70 000€

Tous les détails de l’aventure ne sont pas encore complètement finalisés. L’association devra acheter sa propre joëlette, conçue pour s’intégrer au parapente. Chaque participant paie de sa poche 2 000 € sur un budget total de 70 000 €. L’association recherche des sponsors pour financer les 40 000 € manquants.

Plusieurs actions sont prévues pour promouvoir le projet Kili Hand’Icare, dont l’ascension et le décollage du Mont Mézenc.

Céline Demars

Savoir

Le groupe. Gautier Delannoy, handisport, Pierre-Julien Jouve, moniteur agréé de parapente biplace, Bruno Baudin, médecin, Yoann Bernard, vidéaste, David Vey, Geoffrey Garnier, Mathieu Blaudy, Damien Trivel, Lucas Defix, Simon Delaunay, Martin Delannoy, Julien Rey, Bastien Cellier, Florent Collange et Éric Legat.

Contacts. Sur les réseaux sociaux et par email à kili.handicare.20 [email protected].

 
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