Logement social – Le maire de Coubron fulmine contre l’État

Logement social – Le maire de Coubron fulmine contre l’État
Descriptive text here

Ludovic Toro, le maire (UDI) de Coubron, monte une nouvelle fois au créneau. ©DR

AAprès avoir critiqué l’État et le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralymiques (COJO) qui, selon lui, ne l’avaient pas prévenu que sa commune allait accueillir les épreuves olympiques de paracyclisme sur route en septembre prochain, le maire (UDI) de Coubron Ludovic Toro s’en prend à nouveau à l’Etat, cette fois, sur la délicate question du logement social. Car sa petite commune de 5 000 habitants a reçu notification par arrêté préfectoral du 28 février du doublement du montant de son malus SRU : ce malus infligé aux communes qui ne respectent pas le seuil obligatoire de 25 % de ces logements sur leur territoire comme prévu pour la loi de solidarité et de rénovation urbaine. Une astreinte qui s’élève cette année à 140 000 euros pour Coubron qui ne compte que 9 % de logements sociaux.

Pour Ludovic Toro, la pilule a du mal à passer. Car l’élu estime que sa commune dispose de circonstances atténuantes qu’il regrette de ne pas avoir pu exposer à la Direction régionale et interdépartementale de l’hébergement et du logement (DRIHL). ” Nous vous condamnons et nous ne vous entendons pasdénonce-t-il, notamment dans une vidéo publiée sur Youtube. Si j’avais été interviewé, comme il y a quelques années, j’aurais expliqué à ces censeurs que ma ville est entre 70 et 80 % inconstructible. Il s’agit de terres agricoles et de terres naturelles qui ont été validées par l’Etat. « .

je n’ai pas de terrain »

Ludovic Toro remet en cause la rigidité du système. ” Ils me disent : c’est la loi. Mais la loi devrait nous écouter un peu aussi « . ” je n’ai pas de terrain », insiste l’élu qui pointe également des dissonances au sein des services de l’Etat. Et de prendre l’exemple d’un projet immobilier incluant des logements sociaux envisagé, lors du mandat précédent, rue du pressoir. ” L’Etat l’a interdit en raison de la proximité avec Natura 2000 », explique le maire avec agacement.

Et Ludovic Toro ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. ” J’ai engagé un avocat et j’ai traduit l’Etat devant le tribunal administratifannonce le maire. Je veux affronter ces censeurs, ceux qui nous condamnent et ne nous écoutent pas. »

#Français

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Ottawa veut créer un registre des agents étrangers
NEXT ce que l’on sait de la mort d’un enfant de trois ans