l’essentiel
Le projet a pu être mis en œuvre grâce à la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé et à l’Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine.
« Aujourd’hui, il y a 10 % du territoire où les patients n’ont pas accès à un médecin traitant », rappelle Benoit Bourre, médecin généraliste et co-fondateur de la start-up Hocoia qui conçoit des bus médicalisés. « Notre mission est de porter la santé au cœur des territoires grâce à cet outil. » Déjà en service dans le Grand Est pour des actions de prévention, le tout premier bus médicalisé à des fins de consultation a été testé et inauguré ce mercredi 3 avril à Saint-Martin-de-Beauville dans le Lot-et-Garonne.
La particularité de ce bus est que vous pouvez à la fois avoir des consultations en présentiel avec un médecin, mais aussi en téléconsultation assistée par une infirmière grâce à un environnement technologique (instruments médicaux connectés, liaison satellite). Prenez simplement rendez-vous en ligne ou par téléphone via le site Hocoia. « L’objectif est de créer tout un maillage territorial sur le territoire avec la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS), à l’origine de ce projet », explique Benoit Bourre.
Remédier au manque de médecins dans les campagnes
« On sait qu’il n’y a pas pléthore de médecins qui viendront s’installer sur le territoire alors qu’il y aura beaucoup de départs à la retraite, explique Alexia Labonne, coordonnatrice de la CPTS, alors on a cherché des outils pour répondre aux difficultés d’accès aux patients. se soucier.” L’association a postulé à l’appel à projets lancé en décembre 2023 par l’Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine en proposant l’idée de bus Hocoia, qu’elle a remporté.
“Cela permet d’avoir des consultations mobiles en milieu rural mais aussi des téléconsultations pour donner du temps médical aux médecins dans leur cabinet, et d’avoir une infirmière qui accompagne le patient.” Des actions préventives seront également menées à partir de juin, mais il faudra attendre septembre pour que les concertations démarrent.
Les infirmiers et médecins souhaitant participer au projet peuvent consulter le CPTS du Grand Agenais. «Nous trouverons des moyens de vous mettre en contact avec des professionnels de la santé», assure Alexia Labonne.
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