Deux Bastognards, impliqués dans des bagarres lors d’un bal rhétos à Libramont et d’une soirée privée à Durbuy, condamnés par le tribunal

Deux Bastognards, impliqués dans des bagarres lors d’un bal rhétos à Libramont et d’une soirée privée à Durbuy, condamnés par le tribunal
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Deux garçons, l’un né en 2001 et l’autre en 2002, ont été convoqués le 5 mars devant le tribunal correctionnel de Neufchâteau. Seul le prévenu né en 2001 a comparu devant le juge Hertay et sans l’assistance d’un avocat.

Ils étaient accusés d’avoir frappé un autre jeune homme lors d’un bal rhétos à Libramont, le 21 mai 2021. La victime, traumatisée, présentait plusieurs dents cassées ainsi que des douleurs maxillo-faciales. Le combat s’est déroulé en plusieurs étapes et entre deux bandes rivales. L’un de Bertrix (celui de la victime) et l’autre de Bastogne, dont fait partie l’auteur présumé.

Les deux jeunes hommes ont également été impliqués, un an plus tard (en juillet 2022), dans une autre bagarre près de Durbuy. Cette fois, ils ont été invités à une fête d’anniversaire privée. Invités à quitter les lieux, les agresseurs ont attendu jusqu’à 3 heures du matin que les organisateurs sortent de la salle pour les tabasser. Le tout en les attaquant dans leur dos. Une mère a eu le pied cassé et un homme de 70 ans a été frappé au visage.

Dans son réquisitoire, le procureur du roi, Pascal Robert, avait requis un an de prison et 960 euros d’amende pour le prévenu né en 2001 ainsi que 18 mois de prison et 800 euros d’amende pour le deuxième, né en 2001. 2002, qui manquait à l’audience.

Le jeune homme né en 2001 s’est dit prêt à accepter une peine de travail, si tel était le choix du tribunal.

La décision du tribunal

Ce mardi 2 avril, le tribunal correctionnel de Neufchâteau a déclaré les deux prévenus coupables d’avoir commis les faits qui leur sont reprochés à Libramont et Durbuy. Une seule des charges retenues contre le prévenu né en 2002 n’a pas été retenue concernant l’altercation de Durbuy.

De plus, le jeune homme né en 2001 écope d’une peine de travail de 120 heures et d’une amende de 400 euros. En cas de non-exécution, une peine de 10 mois de prison est prévue. Au civil, il devra également verser la somme de 8 000 euros à la victime du bal des Rhétos ainsi que 1 350 euros d’indemnités de procédure.

Pour le deuxième jeune homme, né en 2002, le tribunal l’a condamné à 10 mois de prison et 400 euros d’amende avec un sursis probatoire de 3 ans.

 
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