A Joinville, par exemple, nous activons le Plan communal de sauvegarde, précise la préfecture.
Sur le territoire de la Haute-Marne, un tronçon a été placé en alerte orange aux crues ce mardi après-midi : celui de la Marne en amont, c’est-à-dire la Marne et son affluent le Rognon principalement. En milieu d’après-midi, un débit de 180,4 mètres cubes par seconde (m3/s) a été enregistré à Chamouilley, avec des prévisions supérieures à 200 m3/s en fin de nuit. A Joinville, la Marne était haute de 2,78 m ce mardi à 16 heures, un niveau inférieur à celui enregistré en janvier 2018 (3,21 m), crue la plus remarquable de ces dernières années.
Appel au civisme
« Dans un département habitué aux inondations, la situation est un peu plus grave que d’habitude, mais si l’on reste attentif sur les secteurs de Mussey-sur-Marne et de Joinville, les impacts sont pour l’instant limités », commente Johan Porcher, directeur de cabinet du préfet. Toutefois, « certaines communes, comme Joinville, activent leur plan communal de protection », explique le représentant de l’Etat, qui constate que pour l’instant, les interventions les plus notables ont surtout consisté à sécuriser les troupeaux. Johan Portcher confirme que le pic de crue, alors que “le niveau est monté assez vite”est attendu ce mardi « vers minuit, l’hypothèse la plus pessimiste étant une valeur comprise entre 2,83 m et 2,92 m ». Et il appelle les automobilistes au civisme « qui ont tendance à vouloir transgresser les interdits. Une dizaine de centimètres d’eau [sur la chaussée] suffisent à perdre le contrôle du véhicule. »
LF
