contractuels, enseignants des écoles, enseignants retraités… le plan du ministère de l’Éducation pour faire face à la pénurie d’enseignants

contractuels, enseignants des écoles, enseignants retraités… le plan du ministère de l’Éducation pour faire face à la pénurie d’enseignants
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La question bruisse jusque sur les bancs de la majorité et dans les couloirs de la rue de Grenelle : le ministère de l’Éducation nationale aura-t-il les moyens de mettre en œuvre les groupes de niveau – désormais officiellement appelés « groupes de besoin » – dont il a acté la création ? La ministre Nicole Belloubet, sans nier l’épineuse question du recrutement, se veut rassurante. «Je suis certain que nous aurons les moyens de constituer les groupes de niveaux»elle a de nouveau certifié sur France Inter le 26 mars.

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Mais un document interne de la direction des ressources humaines du ministère, révélé par AEF info et qui Le monde obtenue, démontre l’inquiétude de l’hôtel de Rochechouart face au manque d’enseignants, alors que 2 330 postes sont nécessaires pour créer les groupes. Il faut en créer au moins 830, les 1.500 autres résultant théoriquement des ressources dégagées par la suppression d’une heure de cours hebdomadaire pour tous les élèves en 6e.

Dans une lettre adressée aux recteurs et datée du 28 mars, le directeur général des ressources humaines (DGRH), Boris Melmoux-Eude, prévient que l’année scolaire 2024 se prépare, comme les années précédentes, « dans un contexte de tensions particulièrement fortes sur la ressource disponible et les viviers existants »d’autant plus que les groupes en 6e et en 5e exiger «des besoins disciplinaires importants» en lettres et en mathématiques. Pour les couvrir, la DGRH fait appel “solutions innovantes”endosser le postulat selon lequel les titulaires recrutés par concours ne suffiront pas.

Détachement au secondaire

Le nombre de candidats en 2024 est légèrement inférieur à celui de 2023 et s’effondre depuis 2021, laissant des milliers de postes vacants à l’issue des épreuves. Les mathématiques et les sciences humaines sont depuis des années deux disciplines dites « déficitaires » : en 2023, seuls 47 des 134 postes ouverts en littérature classique pourraient être pourvus, 606 sur 755 en littérature moderne et 790 sur 1 040 en mathématiques. Le volume de postes ouverts dans ces matières en 2024 n’a pas non plus augmenté pour 2024 malgré les besoins supplémentaires – il a même diminué en lettres.

En vue de combler les lacunes et de fournir « autant de postes que possible » dès la rentrée, la DGRH propose plusieurs solutions dans son plan de préparation à la rentrée. Le ministère devra d’abord embaucher davantage de contractuels pour créer les groupes de niveau, ce que Nicole Belloubet a entrepris à plusieurs reprises.

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