La finale de la Coupe de France entre Montpellier et Nantes verra émerger la nouvelle génération française

La finale de la Coupe de France entre Montpellier et Nantes verra émerger la nouvelle génération française
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Joris Seddik, Amir Tizi-Oualou et Mathis Henno représentent l’avenir du volley français. A la Halle Carpentier de Paris, ce dimanche (15h30), ils se retrouvent en finale de la Coupe de France.

Ce dimanche, à quelques minutes du début de la finale de Coupe de France sur le parquet de la Halle Carpentier à Paris, les looks des Montpelliérains Joris Seddik (18 ans), Amir Tizi-Oualou (18 ans) et du Nantais Mathis Henno (19 ans) vont forcément se croiser. Comme dans un rêve ? « On peut le dire, oui, mais il ne faut pas trop rêver, estime le premier cité. Nous avons raison et Mathis sera en face. Il sera un adversaire pendant le match et un ami après.

« Ce moment sera particulier car nous sommes les seuls joueurs de notre génération à évoluer dans des clubs professionnels qui en plus se retrouvent en finale de la Coupe de France, c’est énorme, note Henno. J’ai une très bonne relation avec Joris et Amir, nous avons passé de très bons moments ensemble, nos liens sont très forts.

« Le futur meilleur centre du monde »

Le trio se connaît parfaitement pour avoir vécu des émotions mémorables l’été dernier en remportant le titre de champion du monde U19 avec les Bleuets. « Mathis est mon ami, un type bien avec qui je m’entends très bien. Je suis très content de sa saison, se confie Seddik à propos du receveur-attaquant élu meilleur espoir du championnat. Il le mérite, il a travaillé pour cela, c’est un travailleur acharné.

Ces trois-là représentent parfaitement l’avenir du volley français. Pour leur première saison chez les grands, le passeur Amir Tizi-Oualou a éclaboussé le championnat de son talent en début de saison avec le MHSC VB, Mathis Henno débute sous les ordres de son père entraîneur Hubert à Nantes et Joris Seddik est un phénomène, déjà appelé chez les Bleus et amené à “devenir le meilleur centre du monde à l’avenir”selon un observateur averti du volley français. “Les gens ne me disent pas vraiment ça, sourit le central montpelliérain de 2,12m. Cela fait longtemps que j’entends des compliments et je ne cache pas que cela me fait extrêmement plaisir. Mais je ne peux pas me contenter de ça, je dois travailler.

“Je suis dans mon élément”

Contrairement à son ami Nantais, bien établi dans le top 10 de son équipe, Seddik a dû ronger son frein cette saison à Montpellier, passant la plupart de son temps sur le banc à regarder le champion olympique Nicolas Le Goff et l’expérimenté Canadien Danny Demyanenko. « Je vis cette première saison en professionnel dans la continuité de cet été avec l’équipe de France. Je suis dans mon élément, à ma place. Les premières minutes en Ligue A ont été positives avec trois matches en tant que titulaire. Mais je ne veux pas me contenter de ça, je veux regarder plus haut.

En finale de Coupe de France, les trois n’auront pas le même temps de jeu, c’est sûr. Mais il faudra faire preuve de patience, ils se retrouveront très vite ensemble sur le parquet avec le même maillot bleu.

#France

 
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