Les Engagés veulent « renforcer la différence entre chômage et travail » grâce à la « prime aux travailleurs » : qu’est-ce que c’est ?

Les Engagés veulent « renforcer la différence entre chômage et travail » grâce à la « prime aux travailleurs » : qu’est-ce que c’est ?
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Armelle Gysen, candidate sur la liste Engagés dans le Brabant wallon, était l’invitée de Martin Buxant sur Bel RTL ce jeudi matin. L’ancienne journaliste est revenue sur une des propositions de son parti : introduire un « prime de travail acharné » Pour valeur” les travailleurs. “Il est tout à fait injuste de réaliser que les chômeurs et les personnes qui travaillent ont finalement un différentiel de salaire si bas”explique l’invité sur nos ondes.

Cette prime au travail aurait donc pour objectif de « renforcer la différence entre chômage et travail », elle dit. Il s’agit d’un montant de 450 euros, afin de « motiver et donner envie d’aller travailler. »

“C’est une terrible injustice, et c’est parfois un affront difficile à vivre pour l’ensemble de la classe moyenne ouvrière, de voir qu’il y a tant de chômeurs, de voir qu’il y a tant de gens sur qui nous portons le poids”poursuit Armelle Gysen.

D’où viendra cet argent ?

Proposer un différentiel net de 450 euros pour tous les travailleurs représentera beaucoup d’argent. Mais elle veut rassurer : « Chez Les Engagés, on ne se lance jamais dans le vide en faisant des annonces. Nous avons présenté un grand plan financier de réforme fiscale qui tient la route car toutes les réformes sont proposées ensemble. Ce plan a été validé par des experts et économistes de renom. Et ce plan devrait rapporter environ 42 milliards à l’Etat.»

Elle ne connaissait pas l’ampleur du déficit budgétaire fédéral. De nouveaux chiffres publiés cette semaine montrent que le déficit atteindra 45 milliards d’euros en 2029. Alors, d’où les Engagés comptent-ils trouver l’argent pour financer leur prime du travail ? Là encore, elle a la réponse : “Il existe de nombreuses façons d’économiser de l’argent.” Elle donne un exemple avec la TVA. « En Belgique, nous battons des records de manque de recettes de TVA. Par rapport aux chiffres européens, la moyenne est de 6,9% de manque de recettes de TVA. En Belgique, nous sommes à 14%, ce qui représente un écart de 5 milliards.»

Armelle Gysen propose donc de renforcer les contrôles en visant « Les grandes entreprises qui échappent à la TVA » Et « se remettre des erreurs administratives », elle dit. Et pour conclure : « En renforçant ces contrôles, nous savons que nous pouvons rentrer de l’argent dans nos coffres assez facilement. »

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