Déclaration du ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associé de la Santé sur la crise des surdoses

Déclaration du ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associé de la Santé sur la crise des surdoses
Descriptive text here

Déclaration

Les données nationales sur les méfaits associés aux opioïdes et aux stimulants au Canada publiées aujourd’hui nous indiquent que le nombre de décès associés aux opioïdes reste beaucoup trop élevé. En moyenne, 22 personnes meurent chaque jour et il y a environ 80 admissions aux urgences par jour pour intoxication liée aux opioïdes.

27 mars 2024 | Ottawa, Ontario | Agence de la santé publique du Canada

La crise des surdoses constitue l’une des menaces à la santé publique les plus graves et sans précédent de l’histoire récente du Canada. Elle est alimentée par l’offre de drogues illégales, qui est imprévisible, évolue rapidement et devient de plus en plus toxique. La crise des surdoses est tragique et a des conséquences dévastatrices pour les individus, les amis et les familles partout au pays, ne laissant aucune communauté épargnée au Canada.

Les données nationales sur les méfaits associés aux opioïdes et aux stimulants au Canada publiées aujourd’hui nous indiquent que le nombre de décès associés aux opioïdes reste beaucoup trop élevé. En moyenne, 22 personnes meurent chaque jour et il y a environ 80 admissions aux urgences par jour pour intoxication liée aux opioïdes. De plus, de janvier à septembre 2023, 33 015 services médicaux d’urgence (EMS) ont répondu à des surdoses suspectées liées aux opioïdes.

L’évolution rapide et la volatilité de l’offre sur le marché des drogues illicites sont un facteur clé de l’augmentation des décès, des hospitalisations, des interventions des services d’urgence et des admissions aux urgences. Parmi tous les décès accidentels apparents liés à la toxicité des opioïdes survenus en 2023 entre janvier et septembre, 82 % impliquaient le fentanyl – ce pourcentage a augmenté de 44 % depuis 2016, date du début de la surveillance nationale. De nouvelles substances et contaminants, tels que la xylazine et les nitazènes, sont plus fréquemment présents sur le marché des drogues illégales.

Cette situation est déchirante et nous continuerons d’utiliser tous les outils à notre disposition pour trouver des solutions à la crise des surdoses et sauver des vies. Nous avons écouté les Canadiens, notamment les travailleurs de rue, les toxicomanes et leurs familles, les communautés, les partenaires autochtones et tous les ordres de gouvernement. Chaque histoire et chaque communauté est unique, et il est clair qu’aucune intervention ne pourra inverser la tendance. Les experts nous disent que seul un ensemble complet et holistique de mesures de soutien peut atteindre le résultat souhaité : prévenir les décès et restaurer le bien-être et la santé.

Le gouvernement du Canada a mis en œuvre une série de mesures pour lutter contre la crise des surdoses. Guidés par la Stratégie canadienne sur les drogues et autres substances (SCDA), nous avons placé la compassion et la dignité au centre de notre approche. Le modèle canadien met en œuvre une gamme complète de mesures fondées sur des données probantes, y compris des initiatives de prévention visant à informer les Canadiens sur les risques liés à la consommation de substances avant qu’elle ne commence. Le programme de prévention de la consommation de substances chez les jeunes, récemment lancé, est un exemple d’efforts visant à établir des éléments de protection qui favorisent la santé et le bien-être en général afin de prévenir les risques associés à la consommation de substances chez les jeunes. Le modèle canadien investit davantage dans l’application de la loi et cherche à élargir l’accès à des services de traitement, de suivi et de rétablissement de qualité à travers le pays.

La réduction des risques est également un élément important de notre approche. Cela comprend des mesures visant à soutenir les personnes qui consomment actuellement des substances, afin de garantir qu’elles ne se tournent pas vers l’approvisionnement en drogues illégales potentiellement mortelles, et de les aider à contacter les services de santé et sociaux . En octobre 2023, les sites de consommation supervisée partout au Canada avaient facilité plus de 53 000 interventions en cas de surdose. Ces sites sauvent des vies. Ils protègent les communautés en réduisant la consommation de drogues en public, en réduisant la propagation des maladies infectieuses et en réduisant la pression sur les services médicaux d’urgence. En outre, ils ont orienté plus de 424 000 personnes vers des services de santé et des services sociaux, notamment des soins de santé primaires, des consultations et des services de logement et d’aide à la vie. emploi.

La crise des surdoses est trop grave pour qu’une seule organisation ou un seul gouvernement puisse la gérer. Nous ne pouvons contribuer à remédier aux souffrances inutiles et aux décès de Canadiens qui y sont associés que grâce aux efforts concertés de tous, des provinces et des territoires, des dirigeants autochtones, des organismes professionnels et réglementaires, des prestataires de soins de santé et des partenaires. forces de l’ordre. Nous continuerons d’écouter les experts et les Canadiens pour savoir ce qui fonctionne, ce qui peut être amélioré et comment nous pouvons finalement sauver des vies.

L’honorable Ya’ara Saks, CP, députée

Contacter des personnes

Yuval Daniel
Attaché de presse
Bureau de l’honorable Ya’ara Saks,
Ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associé de la Santé
819-360-6927

Relations avec les médias
Agence de la santé publique du Canada
613-957-2983
[email protected]

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Atepa révèle une décision forte prise par le président Diomaye Faye
NEXT Les « sept sur 47 », ces Lot-et-Garonnais qui feront Paris 2024