Et voici les espèces les plus capturées dans les filets de nos pêcheurs au large de nos côtes ! – .

Et voici les espèces les plus capturées dans les filets de nos pêcheurs au large de nos côtes ! – .
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Aussi surprenant que cela puisse paraître, la sole n’est plus l’espèce de poisson la plus débarquée par nos pêcheurs dans les ports belges. En 2023, près de 16.000 tonnes de poisson frais se trouvaient dans les filets des bateaux de pêche belges, soit six pour cent de moins qu’en 2022, selon les chiffres de Statistics Vlanders. Et pour la première fois, le calamar est l’espèce la plus pêchée par les bateaux belges. L’année dernière, ils ont débarqué 2 620 tonnes aux criées, soit 16 % de plus qu’en 2022. Le calmar a ainsi détrôné la sole, qui occupait la plus haute marche du podium en 2022, mais dont la pêche a chuté de 7,5 % en 2023. La sole a même débarqué tombée à la troisième place parmi les espèces les plus pêchées puisqu’elle est également dépassée par la plie.

Des statistiques surprenantes, car le calmar est généralement pêché plus au sud de l’Europe. Mais, si la pêche au calamar est en hausse, “je pense que le climat y est pour beaucoup”, affirme Tom Premereur, directeur de la criée flamande, à nos confrères du Nieuwsblad. « Le calmar est une espèce qui prospère mieux dans les eaux marines plus chaudes et, en raison du réchauffement climatique, ils deviennent de plus en plus communs plus au nord. Si l’eau continue à se réchauffer, nous pourrions bientôt attraper du thon ici aussi. Mais le fait que le cabillaud ait récemment traversé une période plus difficile joue également un rôle dans le « succès » du calmar. La morue se nourrit de toutes sortes de petits poissons, y compris des calmars, donc si elle devient moins courante, cela aura un effet positif sur la population de calmars.

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Mais une autre raison peut expliquer les volumes de calamars capturés. On le retrouve en Europe, qui détermine chaque année les quotas de pêche. Les quotas pour la sole et le skate, entre autres, ont diminué ces dernières années. En revanche, le calmar fait partie des rares espèces pour lesquelles aucun quota n’a été déterminé. Il peut donc être pêché sans restriction.

Même si les crevettes ne sont pas non plus soumises à des quotas de pêche, elles ont néanmoins disparu du top 10 des espèces les plus débarquées. Cela devient même rare, avec une baisse des volumes capturés de 77 %. Avec pour conséquence de faire monter en flèche les prix.

Enfin, si la sole n’est plus la reine du classement, elle arrive néanmoins en bonne place parmi toutes les autres espèces, générant la moitié du chiffre d’affaires annuel de nos pêcheurs, soit quelque 39,4 millions d’euros. Le nouveau roi du calamar pèse plus de 10,6 millions d’euros.

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