Côtes-de-Meuse, une IGP qui cultive la rareté

Côtes-de-Meuse, une IGP qui cultive la rareté
Descriptive text here
Le terroir, argilo-calcaire, confère aux vins finesse et fraîcheur, et donne au Chardonnay et au Pinot Noir un petit accent bourguignon. – Crédit :DR Domaine de Muzy

R.Enaud Pierson est président de la petite indication géographique protégée (anciennement vin de pays) des Côtes-de-Meuse et vigneron au Domaine de Montgrignon, à 50 kilomètres à l’ouest de Metz : « Nous sommes arboriculteurs et vignerons. Lors de ma prise de fonction, j’ai agrandi le vignoble, l’ai converti en vergers et vignes bio et valorisé les vins. Dans les Côtes-de-Meuse, on ne peut pas compter sur les volumes : nous sommes petits, avec à peine six domaines sur 45 hectares. »

A la fin du 19ème sièclee siècle, parmi les plus grandes régions viticoles de France avec près de 14 000 hectares, le vignoble de Meuse est en déclin suite à la crise du phylloxéra, cet insecte dévastateur qui ravage les vignes du pays. « Après la guerre de 14-18, la région était en ruine, poursuit Renaud Pierson. La mirabelle a alors remplacé la vigne, puis on a commencé à replanter des cépages hybrides pour approvisionner les grandes exploitations céréalières ou d’élevage. Un ouvrier buvait dix litres de vin par jour. »

LIRE AUSSI Quel vin accompagner une daube lorraine, les conseils du caviste Les Domaines à Nancy

Il a fallu attendre les années 1970 pour voir un nouveau changement s’amorcer. Les habitudes de consommation évoluent et le territoire s’ouvre progressivement au tourisme avec la création du lac artificiel de Madine et celle du parc naturel régional de Lorraine. Auxerrois, Chardonnay, Pinot Gris, Pinot Noir et Gamay remplacent les anciens hybrides et une nouvelle génération de vignerons élabore […] En savoir plus

#Français

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV « Sale et cloquée », cette chapelle ornaise aura-t-elle une seconde vie ? – .
NEXT le retour discret aux affaires du sénateur de Loire-Atlantique