« Comme si j’étais mort », l’esclavage sexuel en France au cœur d’un documentaire choc diffusé ce mardi soir

« Comme si j’étais mort », l’esclavage sexuel en France au cœur d’un documentaire choc diffusé ce mardi soir
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Ce sont des cibles pour les proxénètes. Les jeunes femmes, mineures, placées, déscolarisées, parfois maltraitées dans leur enfance, sont souvent les proies privilégiées des réseaux de prostitution mineure, au centre du documentaire diffusé ce mardi 26 mars sur France 5 intitulé « Comme si j’étais mort.”

En suivant trois jeunes femmes victimes d’esclavage sexuel, le documentaire “Comme si j’étais morte”, diffusé sur France 5 ce mardi 26 mars au soir, s’attaque à un problème en hausse en France : la prostitution des mineures.

« On se sent comme un dépotoir »

Souvent, les jeunes femmes victimes sont des mineures placées dans des centres d’accueil. C’est le cas de Lucie, qui témoigne dans le documentaire. C’est un jeune homme, un «lover boy», surnom donné aux proxénètes qui utilisent la vulnérabilité émotionnelle de ces jeunes femmes pour les faire tomber dans le piège de la prostitution, qui l’a peu à peu attirée dans son piège. « Je pense que cette personne avait remarqué une faiblesse dès le départ. Elle avait son objectif en tête dès le début. » » reconnaît Lucie dans le documentaire.

Prostituée, elle ne cache pas la brutalité dont elle est alors victime. « Il y a des clients qui sont parfois violents. Ils ne te demandent même pas ton âge, rien. […] En fait, tu as l’impression d’être un dépotoir. »rapports Infos France.

Un phénomène croissant

Pour réaliser ce documentaire, Benjamin Montel et Antonin Boutinard Rouelle ont travaillé pendant neuf mois auprès d’un foyer d’aide à l’enfance. Là-bas, les éducateurs travaillent dur pour sortir les adolescentes du drame de la prostitution. Trois d’entre elles étaient des prostituées et ont accepté de témoigner. L’une d’elles, Chloé, ancienne pensionnaire de la maison de Mulhouse, se consacre désormais à la réparation de son “petites sœurs d’infortune”.

Notez dans vos agendas : « Comme si j’étais morte », un documentaire réalisé par Benjamin Montel, donne enfin la parole aux jeunes filles de l’Aide à l’enfance qui se sont prostituées. C’est une histoire émouvante et vraie. A consulter à partir du 13 mars @FranceTV ! pic.twitter.com/f6a6wWIWuE

– Lyès Louffok (@LyesLouffok) https://twitter.com/LyesLouffok/status/1762740217885208664?ref_src=twsrc%5Etfw

Le phénomène aurait augmenté de 70 % en cinq ans. « Il faut que l’Etat panique, c’est un business énorme, ce qui est très facile. C’est pourquoi toutes ces filles font ça. Témoignait en février dans nos colonnes Samantha, 43 ans, commerçante dans l’Hérault, qui se bat, souvent sans résultat, pour tenter de sortir sa fille du monde de la prostitution, dans lequel elle est entrée à 13 ans.

En mars, la ministre déléguée chargée de l’Enfance, Sarah El Haïry, avait annoncé le développement de « raids numériques » pour lutter contre la prostitution des mineures car « c’est souvent sur Internet que cela commence pour les plus jeunes », a-t-elle détaillé sur FranceInfos.

“Comme si j’étais mort”, diffusé ce mardi 26 mars à 23h20 sur France 5 et disponible sur la plateforme France.tv

#France

 
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