Le nouveau président de l’interprofession savoyarde Christophe Richel quitte la présidence du syndicat. Où Julien Barlet, l’ancien vice-président, lui succède. Objectif de valorisation et de saisonnalité des vins de Savoie.
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Favorisé par l’alternance entre les familles de production et de négoce, le vigneron de Saint-Badolph Christophe Richel, jusqu’alors président du syndicat régional des Vins de Savoie (SRVS), prend la présidence de l’interprofession des vins de Savoie (CIVS). ). Le vigneron de 58 ans, à la tête de la propriété familiale Famille Richel depuis 1991 et épaulé depuis 2020 par son fils Matthieu, suit la ligne de conduite de son prédécesseur à l’interprofession, Laurent Cavaillé, en privilégiant la promotion des vins . Il poursuivra ainsi l’engagement du plan d’action initié sous le mandat précédent, identifiant le CHR et l’export comme circuits stratégiques, et la volonté de désaisonnaliser l’image des vins de Savoie.
« Il reste encore des obstacles psychologiques à lever : il faut prendre conscience, et faire prendre conscience, de la valeur intrinsèque de nos vins dont le profil s’adapte également à l’évolution de la demande. Dans les prochains mois, des actions seront menées à la fois pour mobiliser les acteurs locaux, car ils sont nos premiers ambassadeurs, et pour investir dans des marchés à fort potentiel, comme les pays d’Europe du Nord.» conseille Christophe Richel par communiqué.
Vignoble en relief
Parallèlement, Julien Barlet, vigneron à Jongieux (Cave du Prieuré), lui succède à la présidence du SRVS. Précédemment président de cet organisme de défense et de gestion (ODG) des appellations de Savoie, Julien Barlet souhaite poursuivre le travail qualitatif sur les vins, alors que les aléas climatiques se répètent. A 41 ans, Julien Barlet prend la tête d’un syndicat dont l’équipe d’administrateurs a été largement renouvelée, intégrant notamment bon nombre de jeunes vignerons. Les 2000 ha de vignes en production sont répartis et dispersés entre plusieurs secteurs et trois appellations. « En Savoie, les coûts de production sont plus élevés en raison du relief. Pour continuer à vendre nos vins au juste prix, il va falloir concilier qualité et exigences environnementales. »dévoile Julien Barlet par communiqué.
