Le télétravail dans la fonction publique wallonne n’est pas toujours bien accueilli par ceux qui ne peuvent pas y recourir

Le télétravail dans la fonction publique wallonne n’est pas toujours bien accueilli par ceux qui ne peuvent pas y recourir
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Et ils sont plutôt satisfaisants pour le ministre qui estime que le télétravail »devient un élément supplémentaire d’attractivité pour le service public. Il évolue et se modernise. Mais il faut trouver un équilibre, le télétravail à 100% serait aller trop loin. Au début, les organisations syndicales n’étaient pas favorables mais les choses évoluent positivement.»elle explique.

La qualité du travail

Que pouvons-nous apprendre de cette étude ? Tout d’abord, que la qualité du travail ne soit pas menacée par le télétravail. “Seuls 4,23% des managers ne sont pas satisfaits du travail effectué. Par ailleurs, 38,46% considèrent que la qualité est supérieure contre 21,34% pour qui la qualité ne s’est pas améliorée et 23,65% pour qui il n’y a pas eu de changement à ce niveau.peut-on lire dans l’étude.

Autre constat à souligner, les jours choisis pour télétravailler. “Le mardi (24 %), le jeudi (27 %) et le lundi (32 %) sont les jours où il y a le moins de télétravailleurs ; contrairement au vendredi (43 %) et au mercredi (40 %) qui sont les jours privilégiés par les télétravailleurs ».

On constate néanmoins que certains agents qui ne peuvent télétravailler pour des raisons liées à la nature de leur métier, peuvent présenter certaines frustrations par rapport à leurs collègues qui télétravaillent. “Les chiffres sont très différents selon la réalité du terrain et la composition des équipes. En effet, alors que la moyenne de 23,27% des cadres dans l’ensemble du SPW considèrent qu’il y a un sentiment d’injustice généré par le télétravail, au niveau du détail, ce chiffre s’élève à 34,31% dans le SPW MI (NDLR : Mobilité et infrastructures ) et tombe à 6,25% au SPW EER (NDLR : Économie, Emploi, Recherche). Ces différences s’expliquent par les métiers exercés (plus d’agents sur le terrain au SPW Ml) et la possibilité de télétravail »expliquent les auteurs de l’étude.

Mais si on interroge directement les travailleurs, on voit qu’un «La majorité des non-télétravailleurs au SPW considèrent que le télétravail a un impact négatif sur leur travail (58,82% avec un pic à 72,22% au Secrétariat général). Ceci dit, le sentiment majoritaire dans cette catégorie de travailleurs est qu’ils sont désavantagés par rapport aux télétravailleurs (51,82%). Cette apparente contradiction montre que si le travail n’est pas directement impacté par le télétravail, il a un impact a priori négatif sur la cohésion des équipes..

 
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