Thiès, 24 mars (APS) – Douze des 42 lauréats de la 31ème édition du concours sous-régional de récitation du Coran, organisé par Ahmed Saloum Dieng, ont reçu leur récompense, samedi à Thiès, lors d’une cérémonie de remise des prix. remise de prix qui s’est déroulée au stade Lat-Dior de Thiès, en présence des autorités religieuses sénégalaises et étrangères, ainsi que des autorités locales, dont le maire de Thiès Ouest, Mamadou Djité.
Les destinataires sont d’origine sénégalaise et d’autres nationalités de la CEDEAO, selon Ahmed Saloum Dieng. Trois ont été sélectionnés dans chacune des quatre sections : ceux qui avaient mémorisé l’intégralité du Coran, ceux qui en avaient mémorisé la moitié, ceux ayant en tête un quart du Livre Saint et la section des candidats ayant une connaissance générale du Coran.
Initié en 1993 par Ahmed Saloum Dieng, l’année suivant son invitation à un concours de récitation du Coran en Egypte, ce concours, qui en est à sa 31e édition, est l’un des premiers du genre au Sénégal.
Ce concours, financé à ses débuts par le guide libyen Mouammar Kadhafi, est pérennisé par son promoteur à ses frais, avec le soutien de bonnes volontés, explique Mamadou Niang, membre du comité de pilotage.
Le parrain de l’édition 2024 est Serigne Saliou Touré, représentant de Touba à Thiès, récemment décédé après quarante ans dans la cité ferroviaire.
Le concours sous-régional de récitation du Coran, en tant que « portail vers les compétitions internationales », a fait émerger 57 talents qui s’illustrent en Malaisie, en Egypte, en Libye, au Liban, etc., selon son initiateur.
Précurseur des concours coraniques au Sénégal, Dieng s’est félicité de la multiplication d’initiatives similaires, avec même l’organisation récente d’un concours coranique au nom de l’État. C’était un « vieux grief » parmi les cercles arabes.
Moustapha Guèye, du « daara » (école coranique) Serigne Moustapha Guèye de Touba, classé premier à ce concours, avait par le passé remporté un tel concours en Malaisie, a indiqué Mamadou Niang. Il a reçu une bourse pour étudier dans une université iranienne.
Ahmed Saloum Dieng en a profité pour appeler à une élection présidentielle apaisée dimanche.
DJA/ADC
