Depuis le début de l’année, des cours d’empathie ont été testés dans trois écoles de La Réunion. L’objectif est d’améliorer le vivre-ensemble des étudiants et la qualité de leurs relations.
Depuis début 2024, des cours d’empathie ont été testés dans trois écoles de La Réunion. Ils s’inscrivent dans le cadre du plan interministériel de lutte contre le harcèlement mis en place par l’ancien ministre de l’Éducation nationale. L’objectif de cette action est d’améliorer la qualité des relations entre étudiants en favorisant l’acquisition de compétences essentielles au vivre-ensemble.
L’école Emile Hugot de Saint-Paul expérimente des cours d’empathie grâce à un kit pédagogique élaboré par la direction générale de l’enseignement scolaire, DGESCO. Les élèves de CM2 sont réceptifs aux cours et participent activement.
“Quand quelqu’un est triste, on peut se mettre à sa place pour comprendre pourquoi il est triste” explique un étudiant.
“Il faut déjà voir les émotions, si on voit une émotion, on peut demander à la personne ce qu’elle a pour la réconforter et la rendre un peu plus joyeuse” confie un autre élève de CM2.
Il y a un double objectif derrière ces cours, d’une part réduire le harcèlement scolaire mais aussi augmenter le niveau à l’école. Le programme propose une séance d’une heure par semaine pour mieux comprendre vos camarades de classe et améliorer le climat scolaire.
“Quand l’enfant arrive à l’école en toute confiance, cela le mettra dans une situation où il pourra apprendre” explique Mehdi Kabyle Rees, professeur des écoles.
Des cours qui semblent être une bonne nouvelle pour les parents qui ont aussi leur rôle à jouer dans cette démarche.
“C’est bien, ça aide à apprendre aux enfants à bien se comporter envers leurs voisins et leurs petits amis” explique un parent d’élèves
« Nous multiplions les possibilités où les parents peuvent venir dans les CDI, découvrir des livres, lire avec leurs enfants et s’impliquer. L’école à l’extérieur est aussi un bon moyen pour les parents de s’améliorer, de s’intégrer à l’école” exprime le recteur Pierre-François Mourier.
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