des chênes abattus illégalement dans les Yvelines ont été revendus en Chine

des chênes abattus illégalement dans les Yvelines ont été revendus en Chine
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Un homme et ses parents ont été interpellés pour abattage illégal d’arbres et vol de bois dans une forêt des Yvelines.

Ces abattages ciblaient notamment les grands arbres, alors exportés vers la Chine.

Une équipe de TF1 s’est rendue sur place.

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Initiatives environnementales

Philippe Heurtevent ne reconnaît plus sa forêt. “Sur plusieurs mètres carrés, il n’y a aucun arbre. Ils n’ont laissé que les arbres morts», déplore-t-il. Cet ancien maire à la retraite est le président de l’association « Sauvons les Yvelines », qui a lancé l’alerte il y a plus d’un an. Depuis plusieurs mois, à Septeuil, commune de région parisienne, une entreprise forestière abattait illégalement des chênes centenaires, sans autorisation, sur des parcelles privées.

C’est de la haine envers ces genssoupire Philippe Heurtevent. Ils coupent des arbres et détruisent tout autour d’eux. Les arbres qui restent, ils leur font tellement mal que de toute façon, ils sont condamnés à mort. Ces gens ne sont pas des professionnels de la forêt, ce qu’ils recherchent c’est seulement gagner du business et de l’argent.il continue.

Le vol de bois est une activité qui peut rapporter de gros profits. Le tronc d’un chêne se vend jusqu’à 2000 euros à l’étranger.

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Ces trafiquants de bois des Yvelines ont été arrêtés il y a quelques jours. Le bois récolté ici était ensuite exporté vers le marché international. “Le bois était acheminé par conteneur vers un port belge puis transporté vers la Chine. Lors de la perquisition, nous avons pu retrouver des factures de plusieurs centaines de milliers d’euros matérialisant ces achats.», indique Gabriel Ducrest, chef d’escadron de la gendarmerie de Mantes-La-Jolie.

Les Chinois sont les premiers consommateurs de bois au monde, mais ils n’ont plus le droit d’exploiter leurs forêts, faute de ressources. Ils achètent donc du bois français en grande quantité. Un tiers de nos chênes, abattus légalement ou illégalement, partent vers le plus grand pays d’Asie, et les entreprises chinoises sont prêtes à payer le prix fort, jusqu’à trois fois le prix d’achat en France.


La rédaction de TF1info | Reportage Jeanne Quancard, Quentin Trigodet

 
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