Dans la Somme, le phénomène des cabarets prend de l’ampleur

Cela fait un an que l’Auberge de la forge a cédé la place au cabaret Chats roses à Caulières, près de Poix-de-Picardie (Somme). Si l’établissement géré par Josué Moulin Et Stéphane Gerber a connu des débuts difficiles, le temps de se faire connaître, il fonctionne très bien depuis septembre 2023.

« L’Auberge de la forge était une institution qui existait depuis près de 40 ans à Caulières » raconte Joshua Moulin. « Nous avions un peu peur de passer à autre chose après ça. Mais au final, nous avons reçu beaucoup de retours positifs. »

On est passé de deux représentations par mois à deux par week-end

Dans une salle pouvant accueillir un peu moins d’une centaine de personnes, le cabaret Chats roses accueille des spectacles le week-end, ainsi qu’occasionnellement en semaine, que ce soit pour la venue d’organismes ou comités d’entreprise.

“Aujourd’hui, nous avons des habitués qui viennent régulièrement, tant pour la personnalité de l’établissement que pour les artistes qui viennent s’y produire.”

Depuis septembre dernier, l’établissement multiplie les spectacles, comme une soirée pour fêter le nouvel an ou une autre pour fêter son anniversaire. Tous deux étaient grand succès.

De plus en plus de cabarets

Les Chats roses ne sont pas le seul cabaret de la région. Depuis quelques temps, les établissements de ce type se multiplient dans les environs, que ce soit dans la Somme, dans l’Oise ou en Seine-Maritime.

Outre les établissements spécialisés, certaines discothèques commencent à organiser des soirées cabaret. C’est par exemple le cas du domaine Tropico à Quincampoix-Fleuzy.

” Nous devons faire face à la concurrence restaurants et pubs qui se diversifient proposant des soirées animées » explique Anthony Florentin, copropriétaire de Tropico. “C’est pourquoi nous devons nous aussi nous diversifier.”

Toutefois, cette multiplication des cabarets n’entraîne pas pour l’instant de rivalité entre les enseignes.

« Il y a différents cabarets dans la région, mais nous ne sommes pas pas en compétition » explique Joshua Moulin. « Tous les établissements organisent des spectacles différents les uns des autres.

Certains proposent du transformisme, d’autres dansent à la manière du Moulin Rouge. Nous nous complétons d’une certaine manière

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