« D’autres casernes sont touchées par le scandale militaire »

« D’autres casernes sont touchées par le scandale militaire »
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Ce mardi matin, c’était Georges Dallemagne, député fédéral des Engagés qui était l’invité de Maxime Binet dans Café sans filtre, diffusé sur LN24. En raison de l’actualité, le journaliste est revenu sur la mort d’un policier à Lodelinsart et le scandale de l’armée belge.

Concernant le policier décédé lors d’une perquisition à Lodelinsart, Georges Dallemagne a insisté sur l’ampleur du problème du trafic de drogue en Belgique. « Le taux de criminalité est stable en Belgique mais la violence augmente. Le trafic de drogue représente au moins cinquante milliards d’euros, soit 10 % de la richesse du pays.» Le député a également dénoncé le manque d’investissement fédéral. “Il manque 3.600 policiers au sein de la police locale et fédérale et il manquait certainement plusieurs dizaines de policiers dans cette unité d’élite”, dit-il.

Autre actualité, Maxime Binet est revenu sur le scandale qui a secoué l’armée belge suite à la dissolution d’un peloton du 4e bataillon du génie d’Amay. Une situation qui ne serait pas isolée selon le député centriste. « Je suis contacté par des militaires qui me disent qu’il n’y a pas qu’Amay. Plusieurs casernes m’ont été citées, notamment dans le sud du pays, et j’aimerais savoir de quoi il s’agit.

Georges Dallemagne annonce également vouloir interroger la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder, sur la chronologie de ces événements. “Certaines de ces violences durent depuis plusieurs années mais nous n’avons pas été informés au Parlement de ces cas de menaces, de trafic de drogue ou de trafic d’armes.”

“Il n’a plus grand chose à envier à Staline”

Enfin, Georges Dallemagne a évoqué l’élection présidentielle russe calibrée pour garantir le nouveau triomphe de Vladimir Poutine. Il a qualifié ce vote de « farce triste et pathétique, d’instrumentalisation ». “Il s’agit d’une pseudo-élection donc il n’est absolument pas nécessaire de reconnaître ce régime qui est une véritable dictature”, a-t-il souligné. Le député n’a pas hésité à comparer Poutine à Staline, « à la fois dans la façon dont il réprime sa propre population, dans la façon dont il mène la guerre, dans la façon dont il musele l’opposition quand il ne la tue pas ».

Georges Dallemagne a également encouragé les citoyens européens à « faire face à la réalité ». “Ce pays -Russie- est devenu agressif. Nous devons être capables de préparer et de dire à notre population que sa sécurité est en jeu et que nous allons la protéger », a-t-il conclu.

 
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