Le maire de Nant se succède au moins jusqu’en 2026, date de nouvelles élections suivant le prochain scrutin municipal.
Dans l’attente d’un arrêté ministériel visant à ratifier la Charte pour la période 2024-2039, les adhérents du PNR se sont réunis vendredi matin à Saint-Rome de Tarn pour élire le nouveau bureau et la présidence occupés par Richard Fiol, par ailleurs maire de Nant, depuis Septembre 2020.
Le seul candidat, le successeur d’Alain Fauconnier, a été confirmé à son poste jusqu’en 2026, date des prochaines élections municipales. Les noms des membres actuels du comité syndical – des élus municipaux – sont susceptibles de changer au lendemain du futur mandat.
Changement dans la continuité
Champion de la « sérénité » et de la « continuité » de l’action du Parc érigé en programme – « nous n’avons pas voulu nous lancer dans des guerres électorales deux ans avant le renouvellement des conseils municipaux » – le nouveau président sera néanmoins celui de le changement. Un changement de taille puisque le PNR qui comprenait jusqu’alors 93 communes, au sud de l’Aveyron, soit un vaste territoire de 3 279 km² en faisant le troisième plus grand parc naturel de France, va pousser les murs vers le Lodévois.
« Cette modification du périmètre d’étude consacre l’unité du Larzac et de son front de causses en intégrant sa partie Héraultaise, qui correspond pour l’essentiel au territoire de la Communauté de Communes Lodévois-Larzac », confirme la nouvelle Charte. Une contribution de 26 communes de l’Hérault pour une superficie totale de 3 805 km² et une population de quelque 86 000 habitants.
Mieux, « cet élargissement, qui empiète sur la frontière administrative entre Aveyron et Hérault et sur les anciennes limites régionales, permet d’inclure l’ensemble du causse du Larzac au sein d’un territoire de projet. des gorges de la Dourbie au canyon creusé par la Vis, de la vallée du Tarn au plateau volcanique de l’Escandorgue, le Larzac est ainsi vu dans son unité – et plus encore, dans sa singularité.
Préservation du paysage
Identifié comme vecteur de connaissances environnementales, force d’animation (label Grand Site Occitanie, appels à projets sur les circuits courts, accueil de nouveaux habitants, activités de plein air), le syndicat mixte a aussi dans son ADN une composante innovation pour développer à l’échelle territoriale par exemple des solutions pour le transport des réseaux de chaleur biomasse ou être force de propositions en faveur des mobilités alternatives.
« Elle conjugue ainsi sa mission de préservation des paysages avec une prospective de développement durable du Sud Aveyron » orientant, une fois le décret définitivement ratifié par le Premier ministre Gabriel Attal, le Parc des Grands Causses vers l’agglomération de Montpellier qui doit Au grand désespoir des prestataires touristiques locaux, ce vaste arrière-pays est encore associé à un vaste « no man’s land » froid et stérile.
