nouveau feu vert pour la création d’un nouveau cinéma de huit salles

Un pas de plus vers la construction d’un cinéma en centre-ville de Grigny (Essonne). Suite aux conclusions du rapporteur public, le cour administrative d’appel de Versailles (Yvelines) a rejeté LE appel de la cinémas CGR d’Évry-Courcouronnes et Kinépolis de Brétigny-sur-Orge contre le projet de création d’un multiplexe Megarama de huit salles.

« Accès direct à la culture et aux loisirs »

D’une capacité de 1 289 places, le cinéma qui sera construit au centre-ville de Grigny, propose un tarif réduit de 5 € pour les habitants de Grigny ainsi qu’une dimension art et essai dans sa programmation pour promouvoir l’éducation à l’image auprès des écoles de la ville.

Le complexe, qui bénéficie d’une autorisation administrative de construire depuis septembre 2021, fait l’objet de recours successifs de la part des groupes CGR et Kinepolis qui craignent notamment une impact significatif sur la fréquentation de leurs cinémas dans l’Essonne.

Un argument qui a toutefois été rejeté par les juges. ” C’est une très bonne nouvelle. MAINTENANT, nous attendons un fin heureuse. Ce cinéma est indispensable et permettra aux Grignynais d’avoir un accès direct à la culture et aux loisirs », souligne Philippe Rio, le maire de Grigny.

Le maire demande à la CGR et à Kinepolis d’arrêter la bataille judiciaire

Cette dernière attend la décision de la CGR et de Kinepolis qui peuvent encore saisir le Conseil d’Etat, qui reporterait d’au moins un an l’ouverture du multiplexe Megarama.

“CGR et Kinepolis seraient intelligents et respectueux de ne pas aller jusqu’au bout”, a déclaré l’édile qui, une nouvelle fois, a écrit aux présidents respectifs des deux groupes, pour leur demander de ne pas faire un dernier appel devant la plus haute juridiction administrative. Une lettre qui reste sans réponse à ce stade.

Cette victoire en appel a fait plier le match. Seul l’arbitre n’a pas sifflé la fin du match. Ces deux groupes, qui mettent en avant leur politique RSE (ndlr : Responsabilité Sociétale des Entreprises) ont l’opportunité de la mettre en œuvre en ne prenant pas d’ultime recours perdu.

Faute de recours, le cinéma pourrait ouvrir cette année

Le conseiller espère que non pas revivre le scénario du projet supermarché en plein cœur de la ville qui, au total, a eu quatre ans de retard avant que le Conseil d’État rejette définitivement le magasin Leclerc de Viry-Châtillon.

Si les deux groupes cinématographiques décident de ne pas poursuivre la lutte judiciaire, le complexe de huit salles soutenu par Megarama pourrait ouvrir avant la fin de l’année.

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