Nazione scelle son désaccord et ne votera pas le texte issu du dîner de Beauvau

Nazione scelle son désaccord et ne votera pas le texte issu du dîner de Beauvau
Descriptive text here

Sans doute dans les rangs de Nazione. Là rédaction constitutionnelle approuvé à Parisdans la nuit du 11 au 12 mars, c’est prohibitif, scandait le parti indépendantisteCe samedi 16 marsdu palais des congrès deAjaccio.

Il n’est donc pas surprenant que Josepha Giacometti-Pireddaau nom du mouvement, ne validera pas le texte dans l’hémicycle du Parcours Grandval dans dix jours.

Incertitude en jeu, car si la date du débat était bien fixée au 27 mars dans le mail envoyé aux élus pour les informer, en revanche, le conseiller territorial n’a trouvé aucune trace du mot « vote ». Et reste donc dans l’expectative, ne sachant pas si on s’arrêtera à une discussion. Ou si nous nous aventurons plus loin.

Entre-temps, Nazione a réitéré avec la même virulence une position connue. L’accord de Beauvau a martelé Petr’Anto Tomasi, « revient à renoncer explicitement à l’essence de notre combat, à savoir la reconnaissance des droits du peuple corse sur son territoire ». Quant à ceux qui l’ont approuvé, « nationalistes de la Femu, du PNC, du Core in Fronte »accompagné d’un « une partie de la droite »ils/elles se sont engagés “une erreur politique”.

Les raisons de la colère sont connues, à commencer par la négation des éléments constitutifs d’une solution politique mais aussi l’absence d’autonomie. « de plein droit et d’exercice ».

Portée déclarative

L’écriture d’un « communauté historique, culturelle, linguistique, ayant développé un lien unique avec le territoire » ? Elle n’a qu’une seule gamme “déclaratif”, déplorer les voix du parti indépendantiste.

Le statut de résident, la corrification des emplois, la protection des entreprises corses contre la concurrence déloyale des groupes étrangers ? Réduit à néant car rendu “impossible” par le texte ratifié à Beauvau.

La co-officialité de la langue corse ? Défait par l’absence de toute mention susceptible de « déroger » à l’article 2 de la Constitution qui stipule que « la langue de la République est le français ».

Le pouvoir normatif accordé à l’Assemblée de Corse ? Autonomie « à un prix bien inférieur aux standards européens des territoires véritablement autonomes ».

Avec un problème de taille pour Nazione. En faisant référence au vote d’une loi organique « conditions et réserves » dans lequel ce pouvoir sera exercé, la proposition co-construite à Beauvau soumet son contenu et ses modalités de mise en œuvre « à l’opportunité politique des parlementaires et au contrôle constitutionnel ».

Le jeu “que l’on nous vende comme étant à venir est déjà plié”, affirme le conseiller territorial.

L’accord de Beauvau, “verrouillage”, “obstacle”, « mise en forme simple du discours d’Emmanuel Macron » le 28 septembre dernier à Ajaccio, critiquer Petr’Anto Tomasi et Josepha Giacometti-Piredda. Qui agissent, avec l’ensemble de leurs militants, « constat d’échec pour la Corse ».

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV GARD RHODANIEN Le Gran Fondo revient les 20 et 21 avril
NEXT Un siècle de football dans la Somme