Le texte va maintenant être transmis à l’Assemblée territoriale de Corse.
Au terme d’une réunion de 5 heures au ministère de l’Intérieur, jusqu’à la nuit de lundi à mardi 12 mars, les élus locaux corses et Gérald Darmanin se sont mis d’accord sur un « écrit constitutionnel » reconnaissant « un statut d’autonomie » à l’île. « au sein de la République ».
Ce soir, avec les représentants politiques corses, nous avons trouvé un large accord institutionnel conforme aux exigences fixées par @EmmanuelMacron. Cet accord sera prochainement débattu par l’Assemblée de Corse avant de prendre la voie des consultations politiques… pic.twitter.com/6GaUrqD29A
-Gérald DARMANIN (@GDarmanin) https://twitter.com/GDarmanin/status/1767345361545228579?ref_src=twsrc%5Etfw
Les deux parties se sont notamment mises d’accord sur un premier paragraphe qui pose les bases de la future autonomie corse.
lignes rouges
« Cet écrit constitutionnel prévoit la reconnaissance d’un statut d’autonomie pour la Corse au sein de la République qui prend en compte ses intérêts propres liés à son insularité méditerranéenne, à sa communauté historique, linguistique, culturelle ayant développé un lien singulier avec son territoire », précise-t-il. ce premier paragraphe, selon France Info.
Le texte prévoit également que « les lois et réglementations pourront faire l’objet d’adaptations » sur l’île.
Mais il « respecte à la fois les lignes rouges fixées par le président de la République et moi-même » s’est réjoui le ministre de l’Intérieur. Le projet ne fait donc aucune mention d’un « peuple corse » ni de la « co-officialité de la langue corse ».
Consultation des Corses
Il sera transmis à l’Assemblée territoriale de Corse pour discussion et vote.
« L’écrit constitutionnel prévoit enfin que les électeurs inscrits sur les listes électorales de Corse soient consultés sur ce projet », conclut Gérald Darmanin.