Les membres du syndicat des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce, section locale 501 (TUAC 501) – employés des bibliothèques municipales – ont voté « massivement » en faveur d’un mandat de grève lors d’un vote tenu le 28 janvier.
En effet, 99 % des membres ont voté en faveur de cette approche, qui « vise à exercer une pression importante » sur l’employeur.
« Nous croyons fermement à la valeur de nos revendications et à l’importance de garantir des conditions de travail justes et respectueuses pour tous. Les membres syndiqués de l’Institut canadien du Québec demandent à leur employeur de se présenter à la table de négociation avec des offres qui reconnaissent la contribution inestimable de chaque membre du personnel », indique Daniel Nadeau, directeur pour l’Est du Québec aux TUAC 501, dans un communiqué envoyé Jeudi.
Lancer des « discussions constructives »
Le syndicat doit rencontrer l’employeur vendredi dans le cadre des négociations. L’objectif est d’entamer des « discussions constructives » pour parvenir à un accord bénéfique à toutes les parties.
Ce syndicat représente notamment les employés des 26 bibliothèques municipales du réseau de Québec. Les ouvriers occupent les postes de commis, de technicien en documentation, de commis aux acquisitions, de commis aux retards et à la facturation, de commis au classement, de commis à la préparation du matériel et de commis technique.
Cette décision n’est pas une action immédiate. Si les offres présentées vendredi par l’employeur ne satisfont pas le syndicat, une grève pourrait être déclenchée. Les 26 bibliothèques de la Ville fermeraient alors leurs portes en même temps.
L’abonnement à la Bibliothèque de Québec – et à ses 26 succursales – est gratuit pour les résidents de Québec, Wendake, Boischâtel et Saint-Augustin-de-Desmaures.
