REVUE – De la baie de Naples à la Normandie, l’évocation tendre et cruelle des souvenirs d’une femme obsédée par les chats.
« Ce le mot veut dire : c’est faux ! C’est ce que proclamait Pascal Quignard, à propos du roman, dans L’enfant d’Ingolstadtdixième tome de son cycle savant Dernier royaume, commencé en 2002, ajoutant: “J’aime le faux.” Revenons donc à la fiction, et en même temps à l’Italie contemporaine, celle représentée dans Terrasse à Romepuis dans Villa Amaliaen 2006, et qui émergeait en Heures heureuses.
La scène se déroule entre Ischia, Procida et Capri. Louise, 51 ans, correctrice en édition, pour qui « tout ce qui est rivage m’enchante, tout ce qui est reflet me dérange », vécu un amour aussi bref que tragique, avec un Allemand de soixante ans, Ludwig, amoureux de la baie de Naples, “lieu de l’aller-retour du Temps”et enseignant dans l’État de New York. Cette relation intense, présentée en 67 courts chapitres, est entrecoupée de souvenirs d’enfance et de jeunesse, « Des changements soudains dans le temps »marqué par la présence de chats adorés, près de la Normandie (L’Aigle, Verneuil-sur-Avre…
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