Comment voyez-vous l’année littéraire 2025 ?
« Je le vois à mon image, très excitant. Riche en découvertes, voyages, culture, connaissances, etc. Riche, tout simplement. J’ai de la positivité dans l’âme et, pour moi, ce n’est pas une année qui déterminera si ça se passera bien ou non. Je suis convaincu que la vie en vaut la peine. En termes de livres ou de conseils, quelle que soit l’année, je conseillerais d’abord aux gens d’opter pour un livre qui. leur donne des émotions. Quand je lis, je me laisse d’abord surprendre, et si j’éprouve des émotions, que cela me plaise ou non, c’est que je vis quelque chose avec ce livre. “C’est positif.”
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Y a-t-il eu un avant et un après votre premier prix à la Nuit des Créateurs ?
« Jill Vandermeulen, lauréate de deux prix, m’a dit : ‘c’est quand même fabuleux que les livres soient récompensés comme meilleur espoir’. Et, avec le recul, je me dis : elle a raison. On n’imagine pas du tout les livres sur les réseaux sociaux et puis ça fait six ans que je fais ça. Cela fait bientôt quatre ans que c’est mon métier à temps plein et recevoir ce prix de NRJ donnait une légitimité supplémentaire à mon métier. . Grâce à ce prix, j’avoue que j’ai pu augmenter certains de mes tarifs de collaborations et… que j’ai un peu moins de place chez moi dans ma bibliothèque (sourire) ! »
« J’espère que les jeunes se tourneront de plus en plus vers les livres »
La lecture d’antan est-elle perdue et récupérée aujourd’hui sur les réseaux sociaux ?
« J’ai l’impression que justement, grâce à cette nouvelle génération de gens qui parlent de livre sur les réseaux depuis plusieurs années, et il y en a toujours de nouveaux, j’ai bon espoir de me dire que les jeunes sont aussi se tourner de plus en plus vers les livres. Je ne vais pas dire qu’il y a de plus en plus de lecteurs mais, en tout cas, on continue à lire et ce n’est pas mal ! ne vous arrêtez en aucun cas. Je le vois avec les centaines de jeunes qui viennent me voir sur les salons. Aujourd’hui, il y a tout un phénomène avec les booktalks, les livres sur Tiktok ou Instagram etc., c’est quand même fou j’ai l’impression qu’on est un lien ! plus dans la chaîne du livre. Je décris toujours le livre comme le plus bel objet du monde. Aux côtés des libraires, des éditeurs, des distributeurs et des journalistes, nous sommes tous réunis pour parler du plus bel objet du monde. Au début, il y avait par exemple une petite concurrence entre les créateurs de contenus et la presse. Mais au fil du temps, nous sommes devenus alliés et nous nous sommes dit que nous ne prenions la place de personne.»
-Tu ne le feras pas non pluslire pour remplacer les libraires ?
« Au contraire, j’ai l’impression qu’on les aide à choisir les livres qu’ils mettront en avant en librairie. Très souvent, les libraires me disent : ‘Merci pour votre compte Instagram car grâce à vous je mets en avant tel ou tel livre, je travaille beaucoup avec le Club depuis 3 ans, par exemple en Belgique, et ils Je suis super content parce qu’on est tous ensemble pour le livre et c’est trop cool !”
Et au final, ce carnet ne serait-il pas une extension de vous ?
« Oui et non car c’est un objet que les gens peuvent s’approprier à 100 %. Mon nom n’est plus nulle part, sauf sur la tranche pour que les gens puissent s’approprier pleinement l’objet et ça, je le voulais absolument. Auparavant, j’avais sorti un livre où j’étais en couverture et là ce n’était plus l’idée. Ici, j’ai pu tout choisir de A à Z, c’est à dire quand. voire rare : la couverture, le titre, la mise en page à l’intérieur qui sont hyper solaires, pop, colorés et vintage.
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Une influenceuse sans tabous : « J’ouvre la bouche sur les excès d’influence et c’est inquiétant »
François Coune, qui s’apprête à publier une nouvelle dans un recueil (sorte d’autofiction sur le monde de l’influence), est aussi malgré lui un influenceur engagé. “Je ne le fais pas consciemment, ça fait partie de moi, assure-t-il. Dès que j’ai quelque chose à dire, que ce soit par rapport aux LGBTQIA+, aux abus dans le monde de l’influence, j’ouvre la bouche, et c’est inquiétant. Je suis un peu sans tabous. Et je pense que c’est aussi pour ça que les gens m’aiment. Je ne suis pas seulement un avatar qui parle de livres mais une vraie personne avec des valeurs, des croyances et des principes.
Et la délivrance de paroles délivre et libère ainsi une parole sur des sujets parfois encore tabous. “J.connu une vague d’homophobie assez forte, conclut-il. Il faut savoir qu’à chaque fois que je poste une photo avec mon partenaire, je perds 300 abonnés et je reçois des vagues de haine. Mais ce n’est pas grave, ce n’est pas eux qui vont gagner.
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