un auteur dordogne énumère les usages de la presse dans un livre plein d’humour

« A quoi sert la presse ? Essai pour un recyclage maximum de la pensée unique ». Le titre du dernier livre de Michel Labussière, ancien journaliste de « Dordogne libre » et ancien correspondant du « Monde » en Dordogne, pourrait suggérer un énième essai philosophique sur le quatrième pouvoir. Mais il suffit de feuilleter les premières pages pour se rendre compte qu’il s’agit au contraire d’un ouvrage plein de légèreté, à l’intérieur duquel transparaît à chaque page la douce fantaisie de l’auteur du best-seller. « Une histoire de Périgueux à travers ses bars ».

Matelas bébé

Lorsqu’il pose ouvertement la question « à quoi sert la presse ? », Michel Labussière interroge effectivement les usages qui sont faits au quotidien des journaux papier. De l’emballage des salades au nettoyage des vitres en passant par l’allumage du foyer lorsque l’hiver arrive. « Ce n’est qu’un échantillon », prévient l’écrivain, qui a pris soin de recenser les utilisations les plus folles. Que ce soit pour l’isolation des murs, une nappe de pique-nique ou un surmatelas pour bébé.

Tout est présenté par ordre alphabétique, comme dans les fameux dictionnaires d’amour dont le marché de l’édition a raffolé au cours de la dernière décennie. Une façon de passer du coq à l’âne avec style, sans se torturer le cerveau. Tout le contraire d’une lecture politico-marxiste que l’auteur nous promettait faussement en première de couverture.

Pratique. Prix ​​: 9 euros. L’ouvrage, imprimé aux frais de l’auteur, est disponible dans trois librairies : Wilson, Marbot, Les Ruelles.

Retour sur l’histoire d’un best-seller

Le précédent livre de Michel Labussière, « Une histoire de Périgueux à travers ses bars » (2023), s’est vendu à plus d’un millier d’exemplaires. L’ouvrage, dont 300 exemplaires avaient été initialement imprimés aux Éditions du Perce-Oreille, a dû être retiré à deux reprises pour répondre à la demande des lecteurs. Son auteur fut le premier surpris par cet engouement populaire, qui ne lui donna cependant pas la grosse tête. C’est ce que démontre son dernier ouvrage.