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un livre pour découvrir l’histoire dubredle, les petits biscuits alsaciens

Alors que Noël approche, vous commencez peut-être déjà à faire dubreedle. Ces petits biscuits alsaciens sont une véritable tradition dans de nombreuses familles à l’approche des fêtes. Mais que savons-nous vraiment de ces races ? D’où viennent-ils, quand sont-ils apparus ? Eh bien, une Alsacienne, Danielle Crévenat-Werner, vient de paraître un livre pour tout expliquer. Ça s’appelle “Race Unseri“, “Nos petits gâteaux« .

Alors, d’où viennent ces races ? Ils sont issus des relations de l’Alsace avec l’ensemble du domaine germanique, puisque les reproducteurs sont aussi fabriqués en Allemagne, en Suisse, en Autriche, partout, dit Danielle Crévenat Werner. Les recettes écrites en français proviennent à l’origine de recettes allemandes, notamment de recettes du Palatinat ou de recettes de Karlsruhe. C’est dans un livre de 1890, un lexique culinaire, que j’ai trouvé l’origine des Breedle et que j’ai pu les dater. Mais on ne retrouve pas cela seulement au 19ème siècle. Par exemple, j’ai découvert un livre écrit par un cuisinier qui date du 18ème siècle. Bien sûr, on en mange depuis longtemps, mais c’est au XVIIIe siècle que les recettes ont commencé à être écrites. Avant, on faisait aussi du Breedle, mais pas sous la même forme qu’aujourd’hui. C’était plutôt du pain avec des friandises.

Danielle Crévenat Werner, avec son livre sur la race © Radio-
Antoine Balandra

La première race remonte même en quelque sorte au moyen âgeoù ils étaient un peu différents. « Le motbreedle est le diminutif de ‘casserpain en allemand. A l’origine, il s’agissait d’une pâte à pain à laquelle on ajoutait petit à petit d’autres choses, notamment des gourmandises.» explique le spécialiste.

Gâteaux à préparer à l’Avent

Du mot brot dérive donc Breedle ou Breedla en alsacien. Et bredele en français : “c’est le diminutif affectif, mais vraiment affectif, utilisé avec les enfants” dit Danielle Crévenat Werner.

Eh bien, tout cela ne répond pas à la seule question pertinente. Est-ce un sacrilège de commencer à se préparer sa race date de novembre ?

« Ce n’est pas un sacrilège. Tout dépend. Ceux qui les fabriquent en novembre, c’est souvent pour les envoyer dans une famille éloignée et il y a souvent une raison. Mais autrefois, on commençait à les fabriquer au moment de l’Avent. C’était le début des fêtes de fin d’année et ensuite, c’était généralement les mamans qui fabriquaient les reproducteurs. Ils fabriquaient la brebis et remplissaient des caisses ou parfois des pots, puis de grands récipients bien fermés. des cupcakes, et ils les ont cachés jusqu’à Noël. Mais c’était avant. Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’on mange du brebis à partir de fin novembre ou dès le début de l’Avent. le marché de Noël. On en mange tout le mois de décembre et un peu plus en janvier. conclut Danielle Crévenat Werner.

Le livre : « Unseri Breedle, nos petits gâteaux » est publié par Do Bentzinger Editeurl’ami Hebdo, 14 euros.

 
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