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Les lauréats de la cinquième édition du Prix du Livre INfluencia 2024 sont…

Il s’agit déjà de la cinquième édition du prix du livre INfluencia*. La bataille, cette année, comme les années précédentes, a été rude. Les jurés** ont beaucoup travaillé, d’abord chacun de leur côté cet été pendant leurs vacances pour établir la shortlist et ses 6 livres, qu’ils ont examinés tous ensemble le 18 octobre. L’objectif : « récompenser des travaux sur la communication, les tendances, la société qui feront progresser notre réflexion, nous aidant à mieux comprendre les phénomènes actuels, les bouleversements, les nombreux défis et enjeux de notre société. Et qui va nous obliger à remettre en question le monde dans lequel nous vivons “, expliquer Isabelle Musnikco-président du jury. ” Des œuvres que nous aimerions vraiment partager et recommander aux autres « . Alors, roulement de tambour. Nous ouvrons les enveloppes. Et les gagnants sont…

Prix ​​INfluence

« Espionner, mentir, détruire. Comment le cyberespace est devenu un champ de bataille », par Martin Untersinger (Grasset), qui reçoit le Prix ​​INfluence. Le pitch de cette plongée inédite dans les entrailles d’une guerre mondiale, silencieuse, dangereuse et évidemment meurtrière : « Berkeley, 1987, Clifford Stoll découvre une incroyable toile de hackers qui ont pénétré les systèmes informatiques de l’armée américaine. Iran, 2010, un ordinateur s’éteint, et le virus Stuxnet prend le contrôle à distance de dizaines de centrifugeuses et… les détruit. , 2012, une campagne de cyberespionnage chinois contamine les plus hautes places du pouvoir à travers l’envoi d’emails presque parfaits. Quelques années plus tard, le logiciel Pegasus était découvert sur les ordinateurs portables sécurisés de nos plus grands dirigeants… Martin Untersinger nous dévoile la grande histoire du cyber et ses petits secrets, et nous donne les clés pour comprendre les frontières du cyberespace, aussi vagues que soient ses cadre juridique ».

Coup de cœur pour « Mary Sidney alias Shakespeare »

Les jurés ont également donné un Prix ​​préféré a ” Mary Sidney alias Shakespeare. L’œuvre de Shakespeare a-t-elle été écrite par une femme ? “, d’Aurore Evain (Editions Talents Hauts). Et si les pièces du plus célèbre dramaturge britannique étaient en réalité l’œuvre d’une femme ? C’est la question à laquelle se pose l’auteure, chercheuse et réalisatrice Aurore Evain, en s’appuyant sur les recherches de l’Américaine Robin P. Williamsréponses dans une enquête aussi documentée que captivante. D’indices inquiétants à des références croisées convaincantes, il démontre que, même s’il est peut-être tout à fait improbable que Guillaume Shakespeare écrit les trente-six pièces qui lui sont attribuées, il est en revanche tout à fait probable que Marie Sidney, Comtesse de Pembrokené au 16ème siècle, près d’Elizabeth I et l’un des esprits les plus brillants de son temps est le véritable auteur.

Deux livres qui se lisent comme des thrillers

Nos jurés étaient quasiment unanimes. Laissons la parole à quelques-uns d’entre eux. Pour le co-président du jury, Élisabeth Cialdella, « Lire « Espionner, mentir, détruire », c’est plonger dans l’un des enjeux numériques les plus sensibles « la sécurité informatique » et ses impacts. Même si les travaux portent sur les dimensions politique, stratégique et militaire, c’est aussi un sujet désormais au cœur de nos activités respectives. Le jury a aussi particulièrement apprécié le fait que cette œuvre puisse parler au plus grand nombre, l’effet d’une enquête qui se lit comme un roman ! ». Laurence Bonicalzi BridierPDG et co-fondateur de VotreArt parle d’un ” gros béguin verser « Espionner, mentir, détruire » qui est passionnant, inquiétant, édifiant, plein de scoops et écrit comme un thriller ». Anne-Cécile Thomann, quel PDG Edelman France ajoute : « c’est une histoire passionnante, fantastiquement bien écrite, vulgarisant le sujet complexe du cyber et soulignant l’urgence du message véhiculé par l’auteur, qui propose une vraie réflexion et qui interpelle. »

Autre « roman policier » sacré par nos jurés, le livre « Mary Sidneyalias Shakespeare « : « c’est un thriller littéraire et culturel captivant qui donne voix et lumière à une figure féminine oubliée de la Renaissance, tout en abordant l’effacement des créatrices au profit des hommes qui les entourent, dans l’histoire et la mémoire populaire. », commente Elisabeth Lavillefondateur et directeur deUtopies. Pierre-Hubert Meilhac, Vice-président, responsable des relations publiques et de l’influence, Ogilvy approuvé : ” J’ai été « enthousiasmé » par ce livre. Au-delà du travail de recherche, c’est aussi dans la manière de le restaurer et de nous embarquer que réside le tour de force d’Aurore Evain. La narration rend les études accessibles et vous maintient engagé ; on sent que l’auteur est une dramaturge puisqu’elle crée une pièce pour recréer ses recherches. Au-delà du sujet de l’étude, il s’agit avant tout d’un véritable essai politique féministe et engagé. ».

« Peut-on encore manger des bananes ? » reçoit le prix INfluencia The Good

Quant au prix INfluencer le bienil a été attribué à : « Peut-on encore manger des bananes ? “, de Mike Berners-Lee (éditions L’Arbre qui marche), adaptation d’un best-seller anglais dans une version entièrement revue et mise à jour. On parle de baguette et de TGV, et les chiffres correspondent au bilan carbone français. Manger des bananes, regarder des vidéos, acheter des baskets ou prendre l’avion : toutes ces activités ont une empreinte carbone. Et étrangement, notre intuition n’est pas toujours exacte : certaines actions qui semblent mauvaises sont en réalité sans conséquence, tandis que d’autres sont plus nocives qu’on ne le pense. Mike Berners-Lee est professeur à l’Université de Lancaster au Royaume-Uni et pionnier de la quantification du carbone. Il est également l’auteur de « Il n’y a pas de planète B “, que le Temps Financier l’a qualifié de « manuel pour transformer l’humanité ».

« Pour ce prix The Good book, nous avons choisi une lecture qui fait parler ! “, expliquer Elisabeth Cialdella, La promesse est forte : l’empreinte carbone de tout. Sa traduction pour le lecteur, une plongée chiffrée mais non culpabilisante dans les impacts dans notre quotidien, personnel mais aussi professionnel. Pour le jury, une œuvre marquante à mettre entre de nombreuses mains et sur des tables basses !« . Verser Elizabeth Laville ce livre est ” un essai pédagogique et non moralisateur, qui nous invite à agir sur tout ce qui structure notre empreinte carbone quotidienne, à contre-courant souvent des idées reçues, données à l’appui et sans blabla ». Rémy Oudghiridirecteur général de Sociovision ajouter: un jour peut-être pas si loin, nous discuterons des scores carbone de nos activités comme nous discutons aujourd’hui des prix en euros des biens ou services que nous achetons. Un nouveau langage va naître, symbolisant notre entrée dans le monde post-carbone. Dans cette évolution, le livre bien documenté et agréablement écrit de Mike Berners-Lee aura constitué une étape importante d’acculturation. Il transmet une solide culture carbone à ses lecteurs qui peuvent ainsi éclairer leurs choix en toute transparence et avancer plus résolument dans la transition vers un monde durable. »

Rendez-vous l’année prochaine pour le sixième prix. D’ici là, auteurs et maisons d’édition, n’oubliez pas de nous envoyer vos pépites dès maintenant.

*Rappelez-vous que l’année dernière, le Prix ​​INfluence avait couronné deux livres liés : « Décoder. Une contre-histoire du numérique », par Charleyne Biondi (éditions Bouquins) et « Démocratie des données », par Thomas Jamet, Florian Freyssenet, Lionel Dos Santos de Sousa (Éditions Diatéino). et le prix INfluencia The Good, celui de Audrey Boehly pour « Dernières Limites », (éditions Rue de l’Echiquier). Un Prix spécial du Jury a été décerné aux « Marques hier, aujourd’hui, demain » par Marc Drillech (Éditions FYP).

Apprendre encore plus

Le jury du Prix du Livre INfluencia était composé de :

Elisabeth Cialdelladirecteur général de M Publicité, Laurence Bonicalzi BridierPDG et co-fondateur de VotreArt ; Thomas Boutte, président de Club des annonceurs directeur de marque AxaFrance ; Virgile Brodziakdirecteur général de VML France ; Cécile Chambaudrieprésident de NRJ Global ; Olivier Gouletsecrétaire général duIREPdirecteur et fondateur deOutillage ; Elisabeth Lavillefondateur et directeur de Utopies ; Pierre-Hubert MeilhacVice-président, Responsable RP & Influence d’Ogilvy ; Rémy Oudghiridirecteur général de Sociovision (groupe IFOP) ; Anne-Cécile Thomannco-PDG d’Edelman France ; Luc Sagefondateur et PDG La bonne compagnie ; Émilie Kovacsrédacteur en chef de Le Bien; Isabelle Musnikfondateur et conseiller éditorial, Influence et Sébastien Danetprésident, Influence.

 
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