CRITIQUE – Trois ans après « Le Carré des indigents », Pagan est au meilleur de sa forme. Si c’est encore possible. . Style et élégance combinés. Fermez l’interdiction!
Trois ans plus tard La Place des Indigents (qui sort en livre de poche), Hugues Pagan, figure majeure du roman noir français, revient avec L’Ombre. L’inspecteur en chef Schneider est là. Particularité ? C’est ” un loup maigre, irascible, errant et solitaire ». Il « je n’avais plus peur de rien, même pas de mourir », écrit l’auteur. ” Il était déjà mort dans les Aurès en plein soleil et sans souffrance (…) avec un étrange sentiment de plénitude et de satisfaction de la tâche accomplie, et pourtant il est revenu. »
Dans la ville anonyme de France où il opère à la tête de la police judiciaire, cet homme qui n’est pas sans rappeler Alain Delon est confronté à un incendie qui s’avère criminel. Très vite, l’enquête se concentre sur des pèlerins curieux, adeptes du mystérieux, hébergés dans l’une des belles demeures de la ville et protégés par un inquiétant chauffeur garde du corps. Cette ambiance délétère se poursuit avec le comportement…
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