Vanessa Springora, Pierre Lemaitre, Haruki Murakami, Leïla Slimani… La liste des livres à ne pas manquer lors de cette rentrée littéraire

Vanessa Springora, Pierre Lemaitre, Haruki Murakami, Leïla Slimani… La liste des livres à ne pas manquer lors de cette rentrée littéraire
Vanessa Springora, Pierre Lemaitre, Haruki Murakami, Leïla Slimani… La liste des livres à ne pas manquer lors de cette rentrée littéraire
Chez Jean Echenoz, la page comme un écran de cinéma

Lola Lafon (Le petit communiste qui n’a jamais souri, Chavirer, Quand tu écoutes cette chanson…) publie Il n’était jamais trop tard (Action), Pascal Quignard (Goncourt pour Ombres errantes) présent Trésor caché (Albin Michel). Gérard Mordillat a écrit la poursuite de son grand succès : Les Vivants et les Morts, vingt ans après (Calmann-Lévy). Camille Laurens (Fémina pour Dans ces bras, Fille) trier Votre promesse (Gallimard) où elle « remet en question le narcissisme contemporain, l’absence d’empathie et se demande comment sauver l’amour de ses illusions. » Dans Rien, toujours chez Gallimard, le philosophe Régis Debray ravive « certains souvenirs incongrus, de ceux qui font un voyage étrange, de quatre à quatre-vingt-quatre ans. » Dans Pentothal (Albin Michel), Éric Neuhoff se souvient de l’accident de voiture qu’il a vécu à l’âge de 22 ans et qui a coûté la vie à son meilleur ami, Olivier. Thomas Reverdy (Interallié price for L’hiver du mécontentement) revient à l’adresse où il a vécu pendant deux ans pour signer 6 avenue Georges V à Flammarion.

Régis Debray : « L’écologie comble le vide laissé par le déclin des récits religieux »

Sans oublier le nouveau travail de Pierre Assouline (L’annonce –Gallimard), Tout le monde aime Clara (Gallimard) de David Foenkinos. Silhouette parlante de Gérard Macé (Gallimard), Tout le monde est passé sans crainte de Jean Rolin (POL), La faute de Blandine Rinkel (Action), Vers les îles éparses d’Olivier Rolin (Valeurs), nuit blanche l’autoportrait de Bernard-Henri Lévy (Grasset), L’avenir de Stéphane Audeguy (Seuil), Parle-toi de mon fils de Philippe Besson (Julliard), Denis Podalydès L’ami de la famille – Souvenirs de Pierre Bourdieu (Julliard), Chaque jour, Suzanne de La grande Sophie (Phœbus), Marc Lavoine (Quand les chevaux arrivent à Fayard). Et bien d’autres…

Les Belges

Du côté belge, notons queAdeline Dieudonné (La vraie vie, Kérosène…) et Arnold Hovart signer un livre pour enfants : Un élan de compagnie – Trucs et astuces pour s’en débarrasser (Editions des Arènes). Second degree assured.

« Qu’est-ce qui fait de nous des mères ? Est-ce une expérience biologique ? La mère est avant tout un être social”

Jérémie Claes avait publié un premier roman addictif avec L’horloger. Il revient avec un deuxième livre. LE Commandant Solane (éditions Héloïse d’Ormesson) va devoir enquêter sur l’arrivée de corps calcinés et mutilés échoués sur la plage de Cannes-La Bocca.

Dans Landscape without Véronique (Les Impressions Nouvelles), Pierre Mertens pays tribute to Véronique Pirotton « celui qui était à la fois un ami proche et un écrivain en herbe ».

Véronique Selsqui a publié l’année dernière Portrait de Stéphane Mandelbaumpropose aux lecteurs Le livre des possibles (Genèse). Un livre découvert par une jeune femme sous la tête d’un nouveau-né qu’elle a trouvé dans un train et qu’elle a décidé d’adopter.

À l’étranger ?

Quant à la littérature étrangère, les amateurs deHaruki Murakami (La ballade de l’impossible, 1Q84, Kafka sur le rivage…) attendez La ville aux murs incertains (Belfond). «La jeune fille a parlé de la ville à son amant. Elle lui a dit qu’il ne pouvait y aller que s’il voulait se connaître réellement. Et puis la fille a disparu. Alors l’amant partit à sa recherche dans la Ville, comme tous les habitants, il perdit son ombre. Il est devenu un lecteur de rêves dans une bibliothèque.

Haruki Murakami : « La littérature seule ne suffira pas

Chez les Américains, Richard Pouvoirs (Prix Pulitzer et Booker avec L’arbre du monde) revient avec Un jeu sans fin (Actes Sud). Il parle de la construction de villes flottantes, d’un atoll du Pacifique et de l’intelligence artificielle. Les éditions Gallimard publient Le tout de Dave Eggers (Médicis étrangers pour Le grand quoi). « The Whole » est l’entreprise la plus puissante au monde qui possède tous les réseaux sociaux. Le jeune Delaney Wells veut y être embauché, pour créer les applications les plus horribles pour que le monde se révolte. Rachel Kushner (Le lac de la création at Stock) parle aussi d’activisme. En Dordogne, une jeune agente secrète infiltre un petit groupe écologiste avec un projet de violence. Pulitzer pour Le déclin de l’empire merlan, Richard Russo trier Le testament de Sully by Éditions de La Table Ronde, troisième partie de sa trilogie commencée avec Un homme presque parfait et Intelligent, intelligent et demi. Sans oublier A ceux qui savent attendrele nouveau roman policier de Michael Connelly à Calmann-Lévy ou encore Brian Turner Ma vie est un pays étranger (Phébus), les mémoires de guerre d’un ancien sergent de l’armée américaine.

écrivain, scénariste et dramaturge britannique Hanif Kureishiami de Salman Rushdie, révèle Écrasé (Bourgois). Il parle de l’accident et de la chute qui l’a laissé tétraplégique. Pour Le glouton (Globe), AK Blakemore a été inspiré par un vrai paysan de la Révolution française qui, aujourd’hui, gagnait haut la main des concours de hot-dogs chez Nathan’s à Coney Island.

Le chant du Prophète des Irlandais Paul Lynchun ouvrage qui lui a valu le Booker Prize, est traduit en français par Albin Michel. Les francophones pourront également découvrir un best-seller, véritable phénomène en Italie. Dans ce cas, L’ère fragile de Donatella Di Pietrantonio (Albin Michel). Du côté transalpin, encore une fois, Roberto Saviano (Gomorrhe) dresse le portrait de Giovanni Falcone (Gallimard), défunt ennemi numéro 1 de la mafia sicilienne. L’écrivain chinois Liu Cixinauteur de Problème à trois corpssigner Dinosaures et fourmis (Actes Sud).

Arnaldur Indridason, Le Simenon de Glace

L’écrivain israélien Orly Castel-Bloom publie Biotope également chez Actes Sud. Elle évoque à Tel Aviv la vie de Joseph Shimel, « un presque frère du Joseph de Kafka, témoin attentif et victime ahurie de notre modernité ». Le romancier jamaïcain Marlon James (Booker Prize pour Bref historique de sept meurtres) publie La sorcière de la lune chez Albin Michel. Enfin, le maître du polar islandais, Arnaldur Indridason (La Cité des Jarres, La femme en vert…), présente Les lendemains qui chantent (Éditions Métailié). “Un roman très sombre » qui nous “révèle l’existence de réseaux d’espionnage russes en Islande dans les années 1960.”

 
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