En 2024, l’archéologue Jean Guilaine publie une nouvelle monographie intitulée « La grotte de Buffens à Caunes » relatant les recherches menées sur le site à partir de la fin du XIXème siècle.
Écrire sur des sites historiques est l’une de ses spécialités. En tant qu’archéologue, Jean Guilaine a écrit une dizaine de monographies. Fin 2024, il revient une nouvelle fois avec une nouvelle œuvre intitulée La grotte des Buffens à Caunes. Cette fois, les Carcassonnais s’intéressent au village de Caunes-Minervois.
C’est là « que se cache le plus grand nombre de cavités naturelles », selon lui. Le nom de la commune signifie « grottes » en occitan. « Ce patrimoine souterrain contribue donc, aux côtés des carrières de marbre, à souligner l’originalité géologique de cette commune » » déclare l’archéologue, racontant avec beaucoup d’intérêt le contexte historique du lieu.
Il ne m’a fallu qu’un an pour le terminer.
La grotte de Buffens fait partie des cavités les plus explorées. En tout cas, elle était le sujet « la recherche la plus soutenue »souligne Jean Guilaine. Il dit que «du 19ème sièclee siècle, des études furent réalisées sur place par un naturaliste local, Germain Sicard., l’un des fondateurs de la société d’études scientifiques audoise..
Plus récemment, le club spéléologie du département a entrepris la récupération de vestiges archéologiques qui ont ensuite été remis au dépôt départemental de la Direction régionale des affaires culturelles. Un point de départ idéal pour les Carcassonnais qui ont pu s’y rendre et découvrir toute une série de documents sur le sujet. « L’objectif, à travers cette nouvelle monographie, est de faire découvrir au grand public l’intérêt scientifique de ce site, souligne-t-il. Le lieu était fréquenté au Néolithique mais surtout à l’Age du Bronze, au IIe millénaire avant JC. »
Cet ouvrage présente, en plus de 100 pages, des dessins et photographies réalisés par Patrice Cartier, et permet de découvrir un panorama des découvertes de Jean Guilaine. « Travailler sur le sujet a été assez simple. Il ne m’a fallu qu’un an pour le terminer. »précise l’archéologue.