Par
Valentin Mauduit
Publié le
21 décembre 2024 à 9h34
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Si vous êtes de fidèles lecteurs des aventures de Patrick Taisne-Nguyen vous serez surpris. «C’est mon premier roman qui ne se déroule pas au Vietnam», explique l’écrivain nogent-le-Rotrou. Ce pays asiatique si cher à son cœur, celui d’origine de son épouse. « Cependant, elle a l’habitude de dire que je suis le plus vietnamien de nous deux. » Le chirurgien-dentiste a une passion débordante pour sa culture, son mode de vie… « Nous y allons régulièrement et je m’y sens tellement bien. »
Passionné d’écriture, ce chirurgien dentiste sort un nouveau roman
Il décide cependant de quitter le Vietnam pour son nouveau personnage, Alexandre. Dans « Les vies que je ne peux pas écrire » paru chez « Ella », Patrick a créé un personnage… un écrivain.
Il n’a plus cette petite voix qui lui dicte les mots. Il va donc vivre des vies sur lesquelles il ne peut plus écrire.
Et là, c’est un joyeux bordel, “il quitte sa femme, il déménage, il fréquente les cercles homosexuels, il rencontre de nouvelles personnes, et son voisin est kidnappé”. Commence alors un voyage à travers plusieurs pays. « Il va vivre des aventures différentes », sourit ce passionné de Patrick Modiano, sans trop en dévoiler.
On peut encore souligner qu’Alexandre a trois romans en préparation, et ne rêve que d’une chose : le Prix Goncourt. L’obtiendra-t-il ?
“Il m’arrive de pleurer quand j’écris”
Le syndrome de la page blanche donc pour cet écrivain de fiction… Le Nogentais craint-il ce moment ? « Oh, je n’ai pas ce problème pour le moment. Ecrire est une obsession permanente qui peut agacer mon entourage (rires). C’est un besoin, je dois écrire. C’est comme une maîtresse dont on ne peut se débarrasser, une maladie, un médicament. C’est une douleur exquise, parfois je pleure quand j’écris. »
Une suite par écrit
Cette passion soudaine lui est venue à la mort de ses parents. «J’ai écrit, d’une manière humoristique certainement, et je n’ai montré qu’à la famille. Ils m’ont dit qu’il y avait quelque chose à faire. » Et si l’on y regarde bien, cette passion remonte bien avant.
J’ai trouvé des écrits datant de l’école primaire. Il y avait quelque chose.
A 70 ans, l’écriture n’est qu’un passe-- pour Patrick, toujours actif (à - partiel) comme chirurgien dentiste au Clos-couronnet. L’autre moitié est consacrée à l’écriture, et l’auteur écrit déjà la suite qu’il qualifie de « délirante ».
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