Zanzim nous propose un nouveau conte merveilleux et féministe avec « Big Little Man »

Zanzim nous propose un nouveau conte merveilleux et féministe avec « Big Little Man »
Zanzim nous propose un nouveau conte merveilleux et féministe avec « Big Little Man »

Pour Stanislas, ce n’est pas qu’une image puisqu’une paire de bottes magiques va bientôt le réduire à la taille d’un pouce. Il découvrira alors les inconvénients, mais aussi les avantages de cette nouvelle condition. Et découvrir qu’en fin de compte, la valeur d’un être humain, quel qu’il soit, dépend d’abord de ses actes, et non de sa taille, même si celle-ci est microscopique.

« Big Little Man » met en scène un vendeur de chaussures discret, timide et très impressionné par les femmes. ©Glénat

Le pas de côté nécessaire

Sans rien révéler sur la fin, il a un destin sacrificiel, raconte Zanzim. Et ça reflète un peu l’idée que je me fais du « grand homme » : ce n’est pas celui qui se met en lumière, ou agit pour qu’on le remarque, mais celui qui accomplit des petits actes sans la ramener, sans même en faisant attention

Comme à son habitude, l’auteur français utilise pour cela le storytelling, faisant prendre à ses personnages un pas de côté qui les pousse dans le fantastique : «Et quand on est petit, on voit les choses très différemment que quand on est grand. Votre vision du monde change inévitablement», confie celui qui se souvient avoir aussi un peu souffert de sa taille : «Au lycée, je n’étais pas très grande, j’ai grandi tard. Cela m’a valu le ridicule. Et évidemment, les filles que j’aimais le plus étaient les plus grandes. Je me suis un peu inspiré de ces sentiments pour construire Stanislas. »

A tel point que ceci Grand petit homme fait forcément un peu comme «thérapie douce» pour le jeune quinquagénaire (52 ans). Une odyssée microscopique au cours de laquelle, comme Zanzim en son -, Stanislas apprendra à découvrir les femmes autrement, avec leurs bons comme leurs moins bons côtés : «Ils n’ont pas tous le bon rôle, confirme l’auteur français. Ils ont parfois un côté garce. Et c’est vrai que cela correspond aussi à l’image que j’ai longtemps eu de la femme. Et puis, j’ai mes enfants, deux filles, et là je suis tombée de haut : j’ai vu qu’eux aussi aimaient se battre, et n’avaient rien à envier aux garçons dans bien des domaines.

Fétichiste formica

Réduit à la taille d’un pouce, Stanislas va découvrir les femmes (et leurs chaussures) autrement. ©Glénat

Amoureux des femmes, surtout des siennes »,une féministe», Zanzim est aussi des années 60, dans lesquelles l’action de ce Grand petit homme pour lequel il avoue s’être inspiré des films de Truffaut (Stanislas ressemble à Antoine Doinel), Dustin Hoffman de Tootsie et bien sûr, L’homme qui rétrécitce film culte de 1957 dans lequel Grant Williams rétrécit presque à vue d’œil, au point de bientôt se retrouver face à face avec les araignées devenues ses prédatrices : “J’ai toujours adoré cette période, c’est une forme de nostalgie. Par exemple, chez nous, la déco est bar années 60, formica, mobilier scandinave. Je suis resté coincé là, je ne sais pas pourquoi : je trouve tout ce qui touche à cette époque beaucoup plus classe, à commencer par les voitures.

 
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