Il y a 50 ans, en 1974, Wolfgand Bendick quittait la forêt de Bregenz en Allemagne pour un pèlerinage avec son épouse Doris vers l’Himalaya via la Route Hippie jusqu’à Bénarès à la recherche du Shangri-La, « au pays de la paix où règnent la joie et le bonheur, le lieu de l’instant éternel, où l’amour a vaincu la haine… ». Wolfi, pour ses proches, avait déjà fait ce voyage une première fois en 1971 avec son ami Ludwig, voyage qu’il raconte dans le tome 3 « Un aller-retour à Kaboul » via l’Autriche, l’Italie du nord, le Tyrol, la Yougoslavie, la Bulgarie. , Iran, Afghanistan. De retour de Kaboul, il effectue son service civil dans un refuge des Alpes du Nord en Allemagne. C’est là qu’il rencontre Doris qui y travaillait pendant les vacances scolaires, après trois semaines de séparation. Doris souhaite prendre un - de réflexion pour pouvoir se réorienter et découvrir ce qu’elle veut vraiment. De son côté, Wolfi est toujours attiré par l’Orient et repart. « J’aurais aimé faire le voyage avec mon âme sœur. Maintenant, de nouveau seul, je pense que je dois moi aussi me réorienter, et rien de mieux pour cela qu’un changement total de lieu. Comme premier objectif, j’ai choisi Jérusalem. Après de nombreuses aventures, il arrive en Turquie. A Erzurum, poste restene, une lettre de Doris l’attend, dans laquelle elle lui dit qu’elle a bien réfléchi, qu’elle souhaite voyager avec lui. Wolfi retourne donc la rejoindre en Allemagne et repart avec elle. Ainsi en 1974, tous deux partent vers l’Est, une sorte de pèlerinage à accomplir où ce voyage, à travers toutes les difficultés rencontrées, serait pour eux un moment de vérité, un échange, une communion, un partage, une osmose. Et voilà, « après avoir essayé de faire du stop, nous avons acheté un vieux combi VW, c’est un moyen idéal pour voyager ». Mais soudain, une panne se produit. Mais qu’en est-il de ces lieux mythiques, Shangri-La ? “Nous ne l’avons jamais trouvé, au plus profond de nous-mêmes.”
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