le livre posthume de Refaat Alareer, poète palestinien tué par Israël

le livre posthume de Refaat Alareer, poète palestinien tué par Israël
le livre posthume de Refaat Alareer, poète palestinien tué par Israël

« Si je meurs, vous devrez vivre pour raconter mon histoire. » » a écrit Refaat Alareer. C’est un impératif rempli. Un an après la disparition du poète gazaoui, tué lors d’une frappe de l’armée israélienne, son ancien élève Yousef M. Aljamal exauce son vœu. Celui qui a survécu diffuse la voix de son professeur à travers un livre posthume composé de textes qu’il a compilés. Si je dois mourir (« If I Have to Die »), publié en anglais le 3 décembre, est « bien plus qu’un recueil en forme d’hommage, c’est une œuvre qui fait revivre et célèbre ce qu’Israël n’a pas réussi à détruire : une voix palestinienne indépendante, indomptable et profondément humaine », estime le site panarabe Le nouvel arabe.

Le titre de ce livre est devenu un slogan de protestation contre la guerre à Gaza suite à la mort du poète et professeur d’anglais qui a inspiré des générations de Gazaouis. La maison d’édition américaine Or Books publie ce recueil – actuellement inédit en français – comprenant des extraits de blogs, de conférences et d’entretiens, ainsi que des essais et poèmes écrits entre 2010 et 2023.

L’auteur raconte la vie de ses compatriotes sous l’occupation et les violents bombardements israéliens, au fil des guerres qui « ont réduit la vie des Gazaouis à une forme de survie pleine de dignité, teintée de conscience politique et de résistance farouche », écrit encore Nouvel Arabe. Et Refaat Alareer livre ses réflexions sur la faillite morale et politique des puissances occidentales et arabes.

Une histoire émouvante

» Les pages consacrées à sa vie de famille, à son rôle de père et aux dilemmes insolubles qui en découlent (doit-on tous dormir dans la même chambre au risque de mourir ensemble ? Et si les derniers mots adressés à ses enfants devaient demander de rationner la nourriture ?) sont parmi les plus bouleversantes. En particulier pour tous ceux qui refusent de reconnaître les droits humains des hommes palestiniens et estiment que seuls les femmes et les enfants doivent être considérés comme des civils. commenter Nouvel Arabe.

[…] En savoir plus sur le courrier international

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