Comme chaque été, les romans « feel good », qui offrent une pause réconfortante et une bonne dose d’émotion, ont le vent en poupe. Que ce soit en terrasse, allongé dans l’herbe ou sur le sable fin, voici 3 livres à dévorer sous le soleil pour se changer les idées.
« Femmes au bout du monde », de Mélissa Da Costa
Pour lâcher prise et s’évader le temps d’une lecture, on peut compter sur « Les Femmes du bout du monde », un roman de Mélissa Da Costa, qui nous emmène à la pointe sud de la Nouvelle-Zélande, dans la région isolée des Catlins. . Là, Autumn et sa fille Milly gèrent un camping, niché au cœur d’une nature sauvage, où viendra se réfugier Flore, une jeune Parisienne en quête de rédemption. Déchirées par leur passé, les trois femmes vont se découvrir et surtout apprendre à se réconcilier avec elles-mêmes. Poétique et bercé par les légendes et traditions maories, ce livre est une ode à la sororité qui parle de reconstruction, mais aussi de maternité et de protection de l’environnement.
« Femmes au bout du monde », de Mélissa Da Costa, éd. Albin Michel, collection Poche, 480 pages, 9,40 €.
« Scandale à Bath », de Sophie Irwin
Au rayon romance historique, vous pourrez vous procurer sans hésiter “Scandal in Bath” de Sophie Irwin, dont l’ambiance n’est pas sans rappeler “Les Chroniques de Bridgerton”. On suit l’histoire d’Eliza, une jeune femme discrète et obéissante devenue veuve et qui hérite d’une grosse fortune. Mais elle ne pourra le conserver qu’à une seule condition : éviter tout scandale. Une clause qu’elle parvient à respecter sans difficulté, jusqu’à ce qu’elle décide de se rendre avec son cousin dans la ville à la mode de Bath, où elle va du bal au dîner et où les tentations sont nombreuses. Eliza se retrouve alors tiraillée entre deux hommes, et va devoir faire un choix. Une histoire d’amour, raffinée, pétillante et teintée d’humour, que l’on dévore avec passion.
« Scandale à Bath », de Sophie Irwin, éd. Calmann-Levy, 380 pages, 18,90 €.
«Prendre la vie comme elle vient», par Carène Ponte
Un autre livre difficile à lâcher pour vous accompagner cet été : « Prendre la vie comme elle vient », de Carène Ponte. La romancière française nous rappelle l’importance de profiter intensément de chaque instant de la vie et des gens que l’on aime à travers l’histoire d’Alice, une quadragénaire qui voit sa vie s’effondrer le jour où son mari Aymeric, avec qui elle forme un couple soudé, est victime d’un grave accident et se retrouve dans le coma. Carène Ponte présente ensuite trois hypothèses, trois scénarios possibles suite à ce drame, et montre à quel point, quelle que soit l’issue, nous sommes capables de mobiliser toutes nos ressources intérieures pour rebondir et continuer à vivre. Un roman captivant et très bien ficelé.
« Prendre la vie comme elle vient », de Carène Ponte, éd. River, 272 pages, 18,90 €.
