Sympathique et humble, il se définit, tout sourire, « lisant par intermittence », happé par plusieurs centres d’intérêt, mais passionné par l’univers de Mary Higgins Clark ou d’Harlan Coben, maîtres du suspense… Karim Adda vit à Castres et présente son premier roman. « Soleil perdu » (Les Editions du Net) : un roman policier dans l’esprit des auteurs américains qu’il aime. Il n’est donc pas étonnant que l’histoire se développe outre-Atlantique, aux Etats-Unis. Aperçu : « Molly a enterré son passé et son enfance derrière elle, dont il ne reste que de minces fragments. Lorsque des événements dramatiques surviennent dans son entourage indirect, elle comprend que ce qui était derrière elle refait surface.» “Inspirée de faits réels”, l’intrigue se nourrit de l’imagination fertile du jeune auteur,
et notamment « des éléments liés à des organisations secrètes ». Autour de l’héroïne, journaliste, détective et policier vont croiser leurs destins et « donner lieu à pas mal de rebondissements ». Près de 300 pages servies par une écriture fluide et vivante où les dialogues livrent du rythme. Les nuances sont essentielles avec, par exemple, la force des affrontements qui suivent des passages lyriques comme « cette douce lumière du soleil couchant qui dessinait les gens comme des silhouettes ». Parallèlement, Karim travaille dans un service juridique, il participe à
le sport et la communauté. Empathique, il s’implique également dans le Téléthon. Au cœur de son livre, il aime inciter à « ne pas avoir peur de l’inconnu, à vaincre les réticences ». Il souligne également « l’importance de la famille, de la famille de sang mais aussi celle du cœur ». Un jeune auteur touchant qui vous touchera forcément aussi par sa plume et son histoire.
